Une pathologie qui gagne du terrain

Pas de traitement permettant de guérir de la maladie.

À l’occasion de la Journée Mondiale Parkinson 2024 qui a lieu le 11 avril prochain,  l’Association Maroc Parkinson (AMP) appelle les responsables  à redoubler d’efforts pour améliorer la qualité de vie des malades, ainsi que celle de leurs familles. Cette maladie poursuit sa progression au Maroc où elle concerne  entre 1 et  2% des sujets âgés de plus de cinquante ans, soit  45.000 personnes selon les experts. Un chiffre qui s’enrichit bon an mal an de 4.000 nouveaux cas
Considéré comme la deuxième pathologie neurodégénérative
Après l’Alzheimer, le Parkinson confronte les personnes malades et leurs proches aidants à des situations de perte d’autonomie lourde.
Tremblement des membres au repos, lenteur des mouvements et rigidité du corps sont les trois principaux symptômes de la maladie.
Si la maladie survient généralement avec l’âge, et se déclare majoritairement entre 85 et 98 ans, les plus jeunes sont désormais davantage touchés. Le diagnostic est délicat car il n’existe pas encore d’analyse biologique ou d’examen d’imagerie qui permettent d’établir avec certitude une évaluation qui ne peut être posée que par un neurologue après une série de tests cliniques. Il n’existe aucun traitement  à ce jour permettant de guérir de la maladie de Parkinson, mais des médicaments permettant de  traiter les symptômes et de les améliorer pendant une durée déterminée sont prescrits.

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