Vive les droits de l’homme…fort

La journaliste du Canard a pu joindre au téléphone le boucher de Tel Aviv qui  a bien voulu lui livrer  sans détours le fond de sa pensée criminelle.

L’armée israélienne a transformé Gaza en champ de destructions massives et en cimetière pour enfants et femmes  tués par milliers. Vous êtes pire que Hitler…

A côté, Hitler qui a exterminé des millions de juifs est un  amateur, un enfant de chœur.  Oui, je suis un criminel de guerre, un vampire  doublé d’un tueur d’enfants, de bébés et de femmes. En agissant de façon sanguinaire à l’égard de ces derniers, j’assure à Israël une paix pour au moins une génération.

Vous assumez aussi les crimes contre l’humanité perpétrés contre les Palestiniens de Gaza?

Mais de quelle humanité parlez-vous ? L’humanité c’est  nous, le peuple d’Israël, la minorité toute puissante, toutes tendances confondues. Ceux que nous bombardons n’en font pas partie car ce sont nos esclaves et veulent la disparition de leur maître. Nous avons le droit de vie ou de mort sur eux.  En fait, le droit de mort plutôt que de vie. Le Hamas n’aurait jamais dû faire acte de résistance en s’en prenant à nos concitoyens. Un opprimé n’a pas le droit d’attaquer  son oppresseur. Un esclave n’a pas le droit, quelles que soient les circonstances, de s’en prendre à son maître auquel il doit  respect et obéissance.

Mais l’esclavagisme a été aboli depuis belle lurette partout dans le monde…

Mais pas en Palestine, pardon Israël qui est une terre de non-droit, une terre régie par la seule loi du plus fort. C’est-à-dire d’Israël. La communauté internationale avec son droit et ses conventions sont  

C’est la loi du plus fort ?

Comme toujours. Ce sont les droits de l’homme… fort qui régissent les rapports entre les nations où les faibles  ont intérêt à faire le jeu des puissants pour rester en vie et vivre en paix. Je vous rappelle que le  droit de se défendre, qui équivaut à un permis de tuer à volonté, a été octroyé par nos amis occidentaux comme un brevet d’impunité à Israël et non aux Palestiniens.

Vous vous définissez comment?

Je ne suis pas un partisan de la paix. Je me vis plutôt  comme un  « homme dopé »… à la haine aveugle du Palestinien.

Traduire / Translate