Fidèle à sa position respectueuse de l’intégrité territoriale du Maroc, Pékin n’a pas inclus la chimérique RASD dans sa liste des invités au sommet Chine-Afrique qui s’est ouvert le mardi 3 septembre. Le 22 août, le ministre algérien des Affaires étrangères avait tenté de convaincre l’ambassadeur chinois en poste à Alger de faire une faveur à son pays en conviant la fantomatique entité. Mais la réponse du diplomate était claire. Pas d’entité fantomatique dans nos conclaves et réunions. Le régime militaire algerien, géniteur de cette escroquerie qu’est le Polisario, n’arrête pas de recevoir des gifles diplomatiques.
Le gouvernement indonésien a fait de même en évitant d’inviter la création algérienne à la deuxième édition du Forum Indonésie Afrique qui a eu lieu le 2 et 3 septembre 2024 à Bali.
L’Algésario ne peut plus refaire le coup malhonnête du vendredi 23 août à Tokyo lors de la réunion préparatoire pour la Conférence internationale sur le développement de l’Afrique (Ticad). Ce jour-là, un délégué du Polisario, avait été « introduit » dans cette réunion par les Algériens grâce à un passeport diplomatique algérien. Une vidéo diffusée sur X a montré le faux ambassadeur s’installer, ouvrir sa sacoche et en sortir discrètement le chevalet « Sahrawi Republic » pour le poser sur la table. Cette scène a donné lieu à une intervention violente du représentant algérien contre le diplomate marocain qui a fait capoter la manœuvre en arrachant le chevalet de l’intrus.
Or, la RASD est traitée désormais en tant que tel : Une entité fantomatique, sans existence réelle ni légale. Et les chimères, qui veulent se passer pour une réalité, n’ont pas de place dans les grands forums internationaux réunissant l’Union africaine (UA) avec des pays partenaires comme les États-Unis, la Chine, le Japon ou la Russie… Ainsi en a décidé l’organisation continentale lors des travaux de la 45ème session du Conseil exécutif qui s’est tenu les 18 et 19 juillet dans la capitale ghanéenne, Accra. L’UA, sur demande de son Conseil exécutif, a mis le holà à une dérive qui n’avait que trop duré. Prélude à une exclusion de la RASD de l’Union Africaine où elle a été admise en 1984 en toute illégalité sous la pression de l’Algérie et de ses valises de pétrodollars.
