Le mouvement chiite a revendiqué dimanche 13 octobre une attaque de drones sur une base militaire au nord d’Israël.
Il s’agit de la frappe la plus meurtrière lancée contre les forces d’occupation sioniste depuis que le Hezbollah et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre. Dans un communiqué, le Hezbollah « promet à l’ennemi » que l’attaque « au sud de Haïfa n’est qu’un avant-goût de ce qui l’attend s’il décide de continuer ses agressions contre notre peuple » L’armée israélienne a fait état , en conséquence de ce raid, de quatre soldats tués et de sept militaires blessés sur un camp d’entraînement de la brigade Golani à Binyamina, au sud de Haïfa.
Selon United Hatzalah, une organisation de secouristes bénévoles, l’attaque a blessé plus de 60 personnes à divers degrés. Dans un autre communiqué publié lundi 14 octobre, le Hezbollah a salué une « opération complexe », tout en expliquant le mode opératoire : lancement simultané de dizaines de missiles sur diverses cibles dans les régions de Nahariya et Acre dans le but de « distraire les systèmes de défense aérienne israéliens ». Les drones « sont parvenus à contourner les radars de la défense antiaérienne et atteindre leur cible dans (le) camp d’entraînement », selon le Hezbollah. Une frappe chirurgicale qui a touché non pas des civils mais une unité d’élite de l’armée sioniste dont les bomardements visent, eux, sciemment les populations palestiniennes et libanaises.