Les Syriens n’ont pas la mémoire courte. Ils n’ont pas oublié ceux qui les ont réellement soutenus au plus fort de la guerre civile qui a déchiré leur pays, tué plusieurs dizaines de milliers de civils et fait des millions de réfugiés. Aussitôt leur pays libéré de la dictature du régime Al Assad, ils ont exprimé dans la joie et l’allégresse leur gratitude au chef d’État arabe qui aura été sensible à leur extrême détresse : SM le Roi Mohammed VI. Là où ils se trouvent, la Syrie délivrée, le Maroc ou l’Europe, ils étaient nombreux à saluer, en brandissant les drapeaux syrien et marocain, la solidarité royale et du peuple marocain dans des vidéos largement partagées sur les réseaux sociaux.
Les Syriens n’ont pas non plus oublié que le souverain était le seul chef d’État arabe à faire installer en 2013 un hôpital médico-chirurgical de campagne dans la camp Zaatari au profit des réfugiés syriens dans le gouvernorat d’Al Mafraq, au Nord-est de la Jordanie et à leur rendre visite pour s’enquérir de leur situation. Une démarche humanitaire et fraternelle restée gravée dans la mémoire collective syrienne. En parallèle, celle-ci a enregistré un autre fait indigne, le soutien apporté par la junte militaire algérienne au régime criminel de Bachar Al Assad. Celui-ci s’est fait livrer des bataillons de terroristes du Polisario pour combattre les forces de l’opposition engagées dans la lutte contre l’oppression. Au nom de la libération de la dictature du clan Al Assad du peuple Syrien qui combat pour la liberté et la démocratie ?