S’exprimant mardi 10 janvier devant la Chambre des conseillers lors de la séance mensuelle portant sur la «mise en œuvre du chantier de la couverture médicale et sociale au Maroc pour la consolidation des fondements de l’État Social », le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a expliqué les efforts entrepris par l’exécutif en matière de santé. Le premier effort a porté sur la valorisation progressive du budget de ce secteur stratégique. Depuis l’avènement du gouvernement dirigé par le RNI, il est passé à 23 milliards et 551 millions de DH en 2022, soit une augmentation de trois milliards et 741 millions de dirhams par rapport à 2021. Dans la loi de finances de 2023, les subsides de la santé ressortent à 28 milliards de DH, ce qui représente une hausse de 4,6 milliards de DH par rapport à l’exercice précédent. Le plus grand défi relevé par le gouvernement Akhannouch est sans conteste la généralisation de l’AMO à l’ensemble de la population. « Quasiment 100% des Marocains sont couverts contre 42% auparavant », a indiqué le chef du gouvernement. Pour M. Akhannouch, il s’agit d’une « véritable révolution sociale dans les enjeux fondamentaux du citoyen au premier rang desquels figure la consécration du droit à la santé». Si le paiement des cotisations n’est pas effectif cela risque de provoquer un déséquilibre dans le système des remboursements. D’où l’appel solennel du chef du gouvernement pour que les mauvais élèves prennent exemple sur les bons comme les autoentrepreneurs pour payer leurs cotisations et garantir la pérennisation du dispositif dans son ensemble.
- ven, 22 novembre 2024