Laila Lamrani
Plusieurs fois réclamé par les consciences du monde et se heurtant sans cesse au refus des sionistes avec la complicité de leur parrain américains, l’accord de cessez-le-feu, résultat d’une action diplomatique des Etats-Unis, de l’Egypte et du Qatar, doit déboucher dès dimanche sur un arrêt des bombardements criminels de l’occupation à Gaza. Un territoire complètement dévasté par une guerre génocidaire qui a fait plus de 46000 victimes, principalement des femmes et des enfants. Les habitants de Gaza ont accueilli la fin de leurs massacres dans la joie et l’allégresse; enfin, ils vont pouvoir retrouver un semblant de sur-vie normale sans risque d’être bombardés. après 25 mois de raids sauvages et indiscriminés. Le texte, qui doit être ratifié jeudi 16 janvier par le gouvernement sioniste avant d’entrer en vigueur, comporte trois phases.
La première prévoit un cessez-le-feu de six semaines et la possibilité pour les civils palestiniens de se déplacer dans tout le territoire. Pendant cette première phase, des centaines de prisonniers palestiniens détenus de manière arbitraire dans les geôles sionistes seraient libérés en échange de la libération de 33 prisonniers de guerre aux mains du Hamas. L’aide humanitaire, largement bloquée depuis des mois par le colonisateur, devrait reprendre avec la réouverture du passage de Rafah. La phase 2, marquera le début de la libération des otages restants et un retrait complet de la soldatesque sioniste de la bande de Gaza. La phase 3 serait celle du début des projets de reconstruction, perspective qui semble lointaine et qui prendra beaucoup de temps au vu de l’ampleur des destructions. Pendant ce temps, les frappes criminelles israéliennes n’ont pas cessé. Des raids ont visé des maisons dans la bande de Gaza, tuant au moins 17 Palestiniens mardi en fin de journée, selon le ministère de la Santé de Gaza. Les corps de 11 personnes ont été transportés à l’hôpital des Martyrs d’Al Aqsa après qu’une frappe a touché une maison à Deir al-Balah. Une autre attaque a tué six personnes et en a blessé sept autres dans le camp de réfugiés de Nuseirat, densément peuplé. Le nord de Gaza a vécu les mêmes horreurs tout au long de la nuit du mercredi à jeudi.
