Jamais, le prix des moutons et de leurs viandes n’a atteint des niveaux aussi élevés. Pour permettre au cheptel ovin de se reconstituer, les autorités de tutelle seraient mieux inspirées d’agir pour interdire le sacrifice des brebis qui ont subi un abattage à grande échelle au cours de ces dernières années en raison de la crise de l’élevage. En Espagne par exemple, les éleveurs qui préservent leurs brebis bénéficient d’une subvention comme récompense de leur apport dans la reproduction ovine. Le Maroc doit faire de même pour jeter les jalons de la reconstruction de sa filière ovine et protéger ses races reconnues. Grâce à l’élevage ovin et aux emplois créés par la filière, c’est tout un écosystème avec sa biodiversité et un tissu social essentiel qui sont maintenus dans le monde rural.
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mars 8, 2025
