Laila Lamrani
« Il suffit de regarder l’horreur qui se déroule à Gaza, avec un niveau de mort et de destruction sans équivalent dans l’histoire récente. La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes », a alerté le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, mardi, lors d’une réunion du Conseil de sécurité.
Le chef de l’ONU a poursuivi en déplorant : « Et maintenant, nous assistons à l’agonie d’un système humanitaire fondé sur des principes humanitaires. » L’ONU a accusé mardi 22 juillet l’armée sioniste d’avoir tué plus de 1000 personnes ayant tenté d’obtenir de l’aide humanitaire depuis la fin de mai dans l’enclave palestinienne ravagée. Parmi, les victimes, 766 sont tombés sous les tirs des criminels de Tel Aviv à proximité de la Gaza Humanitarian Foundation (structure douteuse gérée par les sionistes avec la complicité des États-Unis) transformée en piège mortel et 288 près des convois de l’ONU et d’autres organisations humanitaires. Le système basé sur les principes humanitaires « se voit refuser les conditions nécessaires à son fonctionnement. On lui refuse l’espace nécessaire pour agir. On lui refuse la sécurité nécessaire pour sauver des vies », a poursuivi M. Guterres, impuissant face à ces horreurs insoutenables.
L’ONU ne cesse de réclamer l’entrée massive d’aide humanitaire dans le territoire palestinien assiégé et affamé, jusque-là en vain. Les génocidaires sionistes, protégés par leur allié de la Maison Blanche, agissent en toute impunité. Alors que 25 pays, dont la France, appellent à la fin de la guerre et à la libération des otages et que les habitants de Gaza sont confrontés à la faim. Et aux tueries, la diplomatie reste impuissante. Selon la BBC, qui cite le directeur de l’hôpital Al-Shifa de Gaza, au moins 21 enfants sont morts de faim et de malnutrition durant les trois derniers jours. Quelque 900000 enfants de Gaza souffrent de la faim et 70 000 d’entre eux sont en état de malnutrition, explique le docteur Mohammed Abu Salmiya à la BBC. Tous les jours, des enfants et des malades meurent de faim. Sans parler des jeunes massacrés en tenant de se procurer quelques sacs de farine. La barbarie et la cruauté sionistes ont dépassé toutes les limites du soutenable. Le Boucher de Tel Aviv et des complices doivent payer…