Le faux militantisme tricoté à la provocation et à la mauvaise foi mène en prison. Une dénommée Ibtissam Lachgar, en mal de notoriété l’a appris à ses dépens pour avoir franchi une ligne rouge en commettant un sacrilège en terre d’islam.
Le parquet avait requis son arrestation dimanche 10 août, après la publication sur le réseau social X le 31 juillet, d’une image d’elle revêtue d’un tee-shirt portant l’inscription « Allah is lesbian » (« Allah est lesbienne »). L’image pour le moins choquante était accompagnée d’un texte qualifiant l’islam, « comme toute idéologie religieuse », de « fasciste, phallocrate et misogyne ». Un double blasphème qui a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, allant des appels à son arrestation à des menaces de viol et de lapidation.
Le blasphémateur de 50 ans n’a trouvé de soutien qu’en occident, en France notamment, où les médias, ceux-là même qui ont défendu les caricatures du prophète au nom de la liberté d’expression, se sont saisis rapidement de son cas pour demander sa libération immédiate au nom de « son engagement en faveur des libertés individuelles » ! Mais en quoi cet outrage à Dieu sert-il la défense des libertés individuelles sur terre ? On ne défend pas ces dernières de cette manière impie, sauf à chercher la starisation à moindre frais, en faisant outrage à la religion et au Tout-puissant. Placée en garde à vue dans la prison d’Al Arjate, près de Rabat, l’accusée, psychologue clinicienne de formation, a été mise en détention mardi 12 août pour atteinte à la religion islamique en attente de son procès qui s’ouvrira le 28 août. Un délit qui peut lui valoir jusqu’ à 5 ans de prison ferme. La liberté a des limites. Et ces limites ont pour nom le respect de la foi des musulmans. Au Maroc et ailleurs.