Quand il s’agit de traiter le Maroc et l’institution monarchique, le journal Le Monde est prévisible. Égal à lui-même : il s’assoit allègrement sur les bases du métier d’informer, piétine sans état d’âme la déontologie pour recourir aux ficelles du bidonnage tricotée avec les fils de la malveillance : sources anonymes, qu’en-dira-on, rumeurs et autres bruits de couloirs en veux-tu en voilà. Au diable, la déontologie journalistique ! L’argument de l’objectivité et de la rigueur mâtiné d’une condescendance manifeste héritée d’un certain colonialisme paternaliste disparaît au profit de l’étendard de la mystification. Les commanditaires de cette entreprise qui a scandalisé les Marocains se trompent lourdement en pensant déstabiliser le pays par voie de fausses nouvelles.
Aux antipodes du professionnalisme, cette façon de faire du journal « de référence » devenu une grande référence dans l’irrévérence calomnieuse sous couvert d’un travail d’investigation sérieux, ne date pas d’hier. C’est une vieille méthode qui a été utilisée sans succès contre le règne de feu Hassan II et reconduite automatiquement contre celui de son successeur dès son intronisation en 1999 dans de prétendues enquêtes dont le seul objectif est de le présenter sous un mauvais jour. Sur ce plan, la persistance dans la volonté de nuire ne fait aucun doute.
“L’énigme Mohammed VI” de ce mois d’août , livré en 6 épisodes aussi rebutants les uns que les autres, n’apporte rien de nouveau sur le registre de la fausse investigation. C’est une resucée des derniers « papiers » bourré d’allégations commis contre le Roi Mohammed VI et sa personne. La publication française, qui n’a visiblement rien à se mettre sous la dent pour renouveler son stock de dénigrement contre le Maroc et ses symboles, est devenue une machine à recycler les racontars, les contre-vérités et les clichés. Pathétique !
Le Monde a acquis dans bien des cercles y compris en France la réputation peu flatteuse de ne plus rouler pour ses lecteurs, depuis que deux de ses journalistes ont cherché à rouler sur l’or par le recours au chantage et à l’extorsion de fonds.
L’intitulé de cette phraséologie vénéneuse, “l’énigme Mohammed VI”, laisse pour le moins songeur. Après 26 ans de règne, est-il crédible d’affirmer que le roi Mohammed VI est énigmatique alors que son bilan dans tous les domaines (économique, diplomatique, infrastructures, etc…) est tout ce qu’il y a de déchiffrable et de lumineux ? Le souverain en tant que dirigeant d’un royaume millénaire l’est tout autant… Un souverain qui nourrit de grands desseins pour son pays, proche de son peuple, qui a fait le choix dès son intronisation de régner par l’amour et non par la peur, lancé de nombreux chantiers structurants tous azimuts ayant permis au Royaume d’accéder à un statut de pays émergent en dépit de ses moyens limités. Un journal sérieux agirait évidemment autrement en s’intéressant au bilan du Maroc en en faisant une lecture critique sous l’angle des réformes initiées, des entreprises de développement abouties, loin de toute attaque personnelle ou intention perfide.
Pour s’être écarté de la voie de la presse honnête et responsable, Le Monde a acquis dans bien des cercles y compris en France la réputation peu flatteuse de ne plus rouler pour ses lecteurs, depuis que deux de ses journalistes ont cherché à rouler sur l’or par le recours au chantage et à l’extorsion de fonds. Eric Laurent et Catherine Graciet, pris la main dans le sac, avaient défrayé la chronique en 2015 en tentant de monnayer la non-publication d’un nouveau livre à charge contre le Roi Mohammed VI. Question qui coule de source…sûre : Comme le souverain, qui n’est pas du genre à céder à ces méthodes indignes, ne paie pas, les journalistes du Monde se font-ils payer ailleurs ?
Le problème de la publication française du soir c’est qu’elle persiste à regarder le Royaume et ses institutions avec les lunettes d’une idéologie éculée et déformatrice qui l’empêche de regarder le Maroc tel qu’ il est, dans ce qui fait son réel et forme sa spécificité et de privilégier par conséquent la recherche de l’information au lieu de se nourrir d’infox et de ragots.








