Le charme et la la propagande des forces d’occupation sioniste n’opèrent plus dans le monde en raison de leur guerre genocidaire contre des milliers d’innocents sans défense de Gaza.
Laila Lamrani
À l’occasion de la 80e Assemblée générale de l’ONU à New York, le Royaume-Uni, le Portugal, le Canada et l’Australie ont annoncé, dimanche 21 septembre, leur reconnaissance officielle de l’État palestinien. La France a officialisé à son tour sa reconnaissance le lendemain lundi, conformément à l’engagement pris plusieurs semaines auparavant par le président Emmanuel Macron. La décision français a plongé les sionistes de Tel Aviv et leurs relais en France dans une colère noire, ce qui a poussé Macron à se justifier sur une télé israélienne.
Ce sont désormais douze pays de l’Union européenne qui reconnaissent officiellement l’État palestinien. Une liste complétée par la Belgique, Luxembourg, Malte, Andorre et Monaco.
Jusqu’au début de la guerre d’extermination à Gaza, l’Europe de l’Ouest et du Nord était unanime sur la non-reconnaissance, exception faite de la Suède depuis 2014. Mais en 2024, Norvège, Espagne, Irlande et Slovénie ont emboîté le pas à la Suède . A l’inverse, l’Italie ou l’Allemagne ne l’envisagent pas. Le refus du gouvernement d’extrême droite de Georgia Meloni de reconnaitre la Palestine a fait descendre dans la rue lundi 22 septembre des milliers de manifestants dans une journée de mobilisation historique sous le slogan : « Contre le génocide, bloquons tout ». La cheftaine de l’exécutif italien s’est bien gardée de condamner les massacres barbares des civils gazaouis par la machine de guerre sioniste. Cible des critiques de l’opposition qui lui reprochent son silence cynique, l’héritière de Mussolini craint de déplaire au génocidaire en chef Netanyahou et son complice Trump.

Les dirigeants des nouveaux pays pro-Palestine affirment vouloir relancer la perspective d’une paix durable au Proche-Orient, fondée sur la solution dite « à deux États », menacée par le génocide en cours à Gaza.
L’enclave palestinienne en proie à une machine à exterminer infernale a été en effet au cœur de toutes les interventions devant la 80e Assemblée générale de l’ONU à New York. « L’ampleur des morts et des destructions» dépasse celle de tout autre conflit de la dernière décennie, a déclaré António Guterres. « Absolument rien ne justifie le génocide à Gaza », a ajouté le président brésilien Lula da Silva. La vive dénonciation des crimes abominables du sionisme depuis la tribune l’ONU n’a pas empêché les criminels de guerre désinhibés de poursuivre leurs bombardements d’innocents et de fermer le seul point de passage entre la Cisjordanie occupée et la Jordanie qui permettait à des milliers de Palestiniens de faire entre des vivres en Cisjordanie.
Plus de 150 pays ont reconnu jusqu’à aujourd’hui l’État palestinien, ce qui déplaît à Donald Trump, car, a-t-il déclaré, « c’est une trop grosse récompense pour les terroristes du Hamas». Or, à Gaza , ce sont des innocents sans défense, enfants, bébés, femmes, jeunes et vieillards qui meurent, sauvagement bombardés, par dizaines sous les bombes sionistes depuis mars dernier. Le monde entier voit, le cœur plein de rage et à la fois impuissant , ce spectacle d’une extrême barbarie, sauf Trump qui veut construire « la Riviera du Moyen-Orient » sur les cadavres et les décombres de Gaza !
Confortant les Palestiniens dans leur combat pour l’indépendance et la dignité, les nouvelles reconnaissances de l’Etat palestinien ont surtout une portée symbolique et politique. Mais la situation du peuple palestinien martyr sur le terrain ne changera pas de manière significative tant que l’Occident, à commencer par l’UE, n’aura pas adopté un train de sanctions contre les génocidaires de tel Aviv pour les obliger à mettre fin à leur barbarie sans précédent dans l’histoire contemporaine. Suscitant rejet et dégoût, les sionistes sans cœur se sont mis le monde entier à dos en révélant leur visage hideux. Le compte-à-rebours a commencé. En danger de paix, détruit par ses propres démons, le sionisme est en phase terminale. Bonjour la terre compromise. Palestine vivra. Palestine vaincra.