Pendant que Gaza, « la génocidée », se transforme chaque jour en un gigantesque champ de ruines sous les bombes sionistes, des Marocains — femmes, enfants, et aînés — se retrouvent toujours bloqués dans cette zone de guerre génocidaire , avec une promesse de retour qui semble aussi floue qu’un mirage dans le désert. Et pourtant, l’heure n’est plus aux discours mais à l’action. Alors, que fait le Maroc pour ses citoyens pris au piège ? Dans une lettre ouverte adressée récemment au ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, le responsable de l’association des Marocains de Gaza, le militant maroco-palestinien Mossadek Benkhadra a lancé un appel poignant pour que soit organisée d’urgence une opération d’évacuation des Marocains bloqués. Dans son SOS, l’auteur décrit des conditions de vie catastrophiques : morts, famine, maladies et des infrastructures réduites à néant. Plus qu’une guerre, une destruction méthodique de tout un peuple, à coups de bombardements sauvages et de privations alimentaires dans une volonté assumée de l’exterminer. Les autorités marocaines ont réagi en demandant au Croissant-Rouge international de mettre en place une évacuation partielle via le point de passage de Kerem Shalom. Mais le rythme des exfiltrations pèche par sa grande lenteur et seuls ceux qui réussissent à se faire enregistrer ont la priorité. Qu’est-ce qui explique cet enlisement déchirant ? Pourquoi n’y a-t-il pas de dispositif d’évacuation plus large et plus rapide pour les citoyens marocains ? Les raisons restent floues, et l’impatience et la détresse grandissent dans les rangs de ces séquestrés de troisième type à la merci de la barbarie sioniste qui de passe toutes les limites du supportable.
