Le confinement général mis en examen / Stratégie efficace ou escroquerie sanitaire ?

Le non-confinement choisi par certains pays comme la Suède et les Pays-Bas apporte de l’eau au moulin des contempteurs de l’enfermement des populations…

Le confinement est-elle la meilleure solution pour limiter la propagation du coronavirus parmi la population aux quatre coins du monde? Une nouvelle étude d’origine française soumise en pre-print au British Médical Journal exprime clairement son désaccord avec cette mesure radicale, mettant en lumière les coûts excessifs de l’enfermement des populations sur le plan économique, social et humain. Les auteurs de cette étude, relayée par le site Covidinfos.net, vont jusqu’à dénoncer une «escroquerie sanitaire» orchestrée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

«En médecine : le confinement n’existe pas. Il n’existe pas en infectiologie, en épidémiologie ou en santé publique. Il est d’ailleurs inédit dans l’histoire de la médecine et de l’humanité! Il est donc nécessaire de revenir à la raison et de pratiquer la médecine du 21ème siècle…», affirment d’emblée les auteurs qui ajoutent: «Rien ne prouve que la Chine ait «aplani» la courbe épidémique grâce au confinement. Dire que la Chine a réduit le nombre de cas ou a bien géré l’épidémie grâce à l’enfermement est un pur mensonge et ne repose sur aucune preuve (…), car personne n’est en mesure de donner le nombre de cas ou de décès en Chine si elle n’avait pas appliqué de confinement[…]». Et de rappeler le nombre de victimes faits chaque année par la grippe saisonnière dans le monde (650.000 morts) et la tuberculose, réputée très contagieuse, qui tue 1,8 million d’individus.

Les pays qui ont privilégié la mesure du confinement généralisé comme moyen supposé efficace de limiter l’extension du virus ont-ils surréagi  face au Covid-19 ? Existait-il une autre alternative pour mieux affronter le virus sans tuer l’activité économique et commerciale ? Certains pays européens, à l’image de la Suède ou des Pays-Bas, ont opté dès le début pour un régime plus souple. Bannissement des rassemblements de 50 personnes et des visites aux maisons de retraite. Mais de simples recommandations de se mettre au télétravail et de rester chez soi «au moindre symptôme» contre  l’injonction «restez chez vous» adopté par la plupart des pays à travers le monde Résultat : certes ralentie, l’économie n’a pas été arrêtée net et l’essentiel de la vie sociale a été préservée grâce au maintien de l’ouverture au public des magasins, cafés, bars, restaurants, cafés ; jardins publics et salles de sport …

Fallait-il tuer l’économie du pays pour un bilan humain aussi faible ? Beaucoup d’observateurs s’interrogent, perplexes…

Les Pays-Bas ont mis en œuvre la même stratégie intelligente, qui a suscité ailleurs un mélange d’étonnement et d’admiration. Basée sur la responsabilisation individuelle plutôt que la contrainte, elle a permis éviter dès le début de cloîtrer la population qui était libre de sortir. Tout le contraire de la France, l’Italie ou l’Espagne qui ont décidé, à l’instar du Maroc, d’opter pour un confinement strict avec arrêt de l’activité économique et fermeture des commerces jugés non essentiels. Cet enfermement s’est traduit pour le Royaume par un coût exorbitant pour son économie qui a perdu 1 milliard de DH pour chaque jour de confinement supplémentaire, selon l’Argentier du royaume Mohamed Benchaaboune. Rétrospectivement, la question se pose : fallait-il opter pour le confinement généralisé pour 211 morts seulement dus au coronavirus depuis le 20 mars dernier ? D’emblée, le bilan de mortalité apparaît très disproportionné par rapport au caractère colossal des pertes économiques et au soutien financier tout aussi exorbitant accordé par l’État aux plus démunis à travers le Ramed et aux employés en arrêt d’activité totale ou partielle ?  

Fallait-il tuer l’économie du pays pour un bilan humain aussi faible ? Beaucoup d’observateurs s’interrogent, perplexes… Avec le recul, il est clair que le ministère de la Santé a surestimé la menace puisque la première vague, qu’il a vendue en quelque sorte aux Marocains pour les convaincre dans un contexte de grande psychose, de rester cloitrés chez eux, n’a même pas eu lieu.

Résultat: Le débordement des hôpitaux et des services de réanimation tant redouté en raison d’une affluence supposée des malades ne s’est pas produit. Tout comme l’hécatombe que tout le monde craignait et qui a frappé nombreux de pays européens… La courbe des mortalités, ainsi que celle des contaminations, est restée aplanie depuis le début… Il est vrai que les mesures d’anticipation prises par le pays ont permis de limiter la propagation du virus. Mais fallait-il maintenir le confinement général et le mot d’ordre «restez chez-vous » pendant trois mois alors que le nombre de décès était beaucoup moins important que ce que l’on redoutait ? Cherchez l’erreur…

Encadré :

L’OMS sous l’emprise des lobbys

Dans l’affaire complexe du Covid-19, l’OMS s’est distinguée par une gestion pour le moins controversée de la pandémie. Que ce soit sur la réalité de la gravité du Covid-19, son ampleur, les mesures prophylactiques à adopter ou les traitements à privilégier comme la Chloroquine, cette instance dirigée depuis mai 2017 par l’Ethiopien Tedros Ghebreyesus Adhanom a donné l’impression de patauger, envoyant des messages contradictoires et souvent confus à la communauté internationale. Ces couacs ont mis à mal la crédibilité d’une organisation dont l’indépendance est compromise. Financée en grande partie par le lobby du médicament, des fondations comme celles de Bill Gates et bien d’autres groupes de pression, l’OMS a montré qu’elle est sous influence. Il faut vite tester un nouveau médicament pour la désintoxiquer…

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