Le Covid fait le plein du vide…

Le domaine de la recherche médicale est-il devenu une science inexacte? On est tenté de le croire vu les contradictions et autres polémiques qui ont jailli autour du coronavirus et les moyens de le traiter en attendant l’arrivée d’un vaccin. En observant au début de la pandémie les effets du virus sur des malades atteints de Covid-19, certains experts ont conclu que les fumeurs  sont plus protégés contre ce virus, laissant clairement entendre que  le tabac ou la nicotine pourraient réduire le risque de Covid-19. Il a fallu attendre les conclusions de la rencontre des experts de la santé réunis le 29 avril dernier par l’OMS pour prendre connaissance d’un avis tout à fait différent: avoir fumé longtemps ou être fumeur peut exposer une personne au Covid-19. Les mêmes divergences entourent le cannabis.

Au début, il a été affirmé que fumer de la marijuana entraîne une inflammation du poumon, même en cas d’usage occasionnel, ce qui représente un risque pour la santé en cas d’infection par SARS-CoV-2. « Fumer de l’herbe pour vous relaxer n’est pas la meilleure des idées en période d’épidémie. Substance autorisée pour ses usages thérapeutiques dans certains pays, le cannabis pourrait aggraver les symptômes du Covid-19 », lit-on dans un article relayant une enquête scientifique. Virage à 180 degrés il y a quelques jours après la publication de l’avis d’une équipe de chercheurs canadiens, qui soutient au contraire que certaines variétés de l’herbe enivrante pourraient diminuer le risque de choper le Covid-19. La parole scientifique serait-elle atteinte du virus de l’enfumage ?

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