Si vous prenez un vol tôt le matin, veillez surtout à ne pas oublier votre masque. Autrement, vous ne pouvez pas passer les formalités de contrôle policier habituel (fouille manuelle et scanner corporel) et donc embarquer. Pas la peine de chercher à vous en procurer, les services de l’ONDA, tout à leur extrême prévoyance, ont oublié de mettre des bavettes dans l’enceinte des aéroports (ainsi que les savons dans les toilettes !)

La RAM n’est pas plus prévenante, elle qui aurait pu permettre à ses passagers « démasqués » par oubli de s’en procurer auprès des comptoirs d’enregistrement. En guise de réponse à votre demande, l’agent (e) vous oppose un petit sourire navré.

Cette mésaventure a été vécue, depuis la réouverture de l’espace aérien le 7 février, par de nombreux passagers à l’aéroport Mohammed V.

La pharmacie de l’aéroport étant encore fermée- elle n’ouvre qu’à 9 heures-, que faire pour ne pas rater son vol ? Faire la manche. Quémander une bavette qui coûte trois fois rien aux autres passagers si des fois ils en ont  plus…  

Le gel hydrologique, ce liquide-star de l’époque covid servant à se nettoyer les mains, est tout aussi inexistant. Avouez qu’il s’agit d’une situation pour le moins paradoxale qui tranche avec le battage médiatique fait depuis des mois autour des mesures anti-covid. C’est à ce genre de petits détails que l’on apprécie l’approche client qui dans le cas d’espèce ne vole pas très haut.