Le colonisateur israélien a fait une offre au mouvement de résistance Hamas, via la médiation du Qatar et de l’Égypte : une pause de deux mois dans sa guerre génocidaire et sanguinaire contre la population de Gaza en échange de la libération de tous les otages, à en croire le site américain Axios.
La bande criminelle à Netanyahou subit une pression grandissante de la part des familles des prisonniers de guerre israéliens détenus par le Hamas a l’issue de son attaque du 7 octobre pour obtenir un accord de libération des leurs. Quelque 132 détenus israéliens sont toujours dans la bande de Gaza, dont 28 seraient morts suite aux bombardements de l’aviation israélienne.
Reste à savoir si le Hamas acceptera la proposition des criminels de guerre de Tel Aviv.
La proposition d’Israël prévoit le retour en Israël des otages vivants et des dépouilles en plusieurs phases dont la première comprendrait des femmes et des hommes âgés de plus de 60 ans, selon Axios.
Suivraient ensuite les femmes soldats, les hommes âgés de moins de 60 ans mais qui ne sont pas militaires, les soldats israéliens masculins, puis enfin les dépouilles d’otages.
Ce plan ne prévoit pas la fin de la guerre Israël/Hamas ni même un solution politique à plus longue échéance, mais un redéploiement des soldats israéliens hors des principales villes de Gaza, et le retour graduel des centaines de milliers de personnes déplacées du nord vers le sud de Gaza pour tenter d’échapper aux violences.
La parution de cet article d’Axios intervient alors que le premier conseiller du président américain Joe Biden pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, se rend cette semaine en Egypte et au Qatar.
Le Wall Street Journal avait annoncé pour sa part dans son édition de dimanche 21 janvier que les États-Unis, l’Egypte et le Qatar tentent de convaincre Israël et le Hamas de s’accorder sur la libération des otages sur une période de 90 jours en échange notamment d’un retrait israélien de Gaza.
Côté solution a deux États, les ministres des affaires étrangères européens ont plaidé lundi 22 janvier à la mise en place de cette solution alors que Benyamin Netanyahou a de nouveau exprimé son opposition farouche à tout projet d’indépendance du peuple Palestinien. Or l’Union européenne, qui n’a réussi qu’à faire étalage de ses profondes divisions sur le dossier palestinien entre pro-israéliens et pro-palestiniens, ne peut pas peser sur les affaires du Proche-Orient.
- sam, 21 décembre 2024