Entre Dominique Voynet et Lionel Jospin, c’est une histoire non pas platonique, mais atomique. La Voynet a donné l’avoinée au trotskiste Jospin ! Ce rouge qui s’est fait ripoliner en rose pour essayer de devenir président de la République s’est fait lamentablement sortir par Le Pen au premier tour des érections présidentielles de 2002… C’était bien La Peine de se présenter pour se vautrer ainsi, ça n’en valait pas Le Pen… Depuis, après avoir reçu l’avoinée de sa vie, l’ex-trotskiste s’est définitivement retiré de la vie politique. Ce garçon aura porté un coup fatal à la recherche française en sabordant le projet nucléaire Superphénix qui avait couté 10 milliards d’euros pour sa construction… Actuellement, ce site coûte « un pognon de dingue » pour sa déconstruction… Selon les industriels du nucléaire, la surgénération représente toujours une solution au problème de la pénurie d’uranium.
En effet, les réserves d’uranium sont estimées à environ 70 ans. D’autres gisements existent (phosphates, eau de mer), les coûts d’extraction sont plus élevés mais la ressource est très importante, de l’ordre de 4 milliards de tonnes. Ces ressources limitent fortement l’intérêt de développer une filière à neutrons rapides, sauf dans une configuration d’incinérateur de déchets de centrales classiques. L’énergie des neutrons rapides, contrairement aux réacteurs à eau pressurisée, permet de transformer non seulement tous les atomes lourds initiaux, mais aussi ceux, à vie longue, engendrés par la réaction. De plus, un réacteur de ce type peut être utilisé en surgénération pour optimiser le rendement matière ou en sous-génération, auquel cas il brûle des excès de matière fissile et permet, notamment, d’éliminer le plutonium militaire. Enfin, un réacteur à neutrons rapides pourrait accélérer la transmutation de produits de fission à vie longue en produits à vie plus courte et, donc, contribuer à réduire la toxicité à terme de ces déchets. Les difficultés rencontrées par Superphénix, surtout pour raisons administratives, et finalement son arrêt, n’obèrent pas l’intérêt des surgénérateurs comme solution durable pour l’industrie nucléaire. La surgénération est l’une des solutions pour faire face à la pénurie des énergies fossiles et au réchauffement climatique. Superphénix a permis à EDF de développer des techniques pointues. Des données technologiques ont été collectées, notamment quant au caloporteur : le sodium liquide. Ces connaissances auraient dû être mises à profit pour le développement du réacteur prototype ASTRID. En effet, le réacteur à neutrons rapides et caloporteur sodium est une des filières préconisées par le Forum International Génération IV.
En août 2019, Macron arrête le projet ASTRID, qui a pourtant coûté 738 millions d’euros… Le démantèlement de Superphénix a été décidé par un arrêté ministériel, tandis que sa construction avait été décidée par une loi. Selon un rapport de la commission d’enquête de la politique énergétique de la France établi par le Sénat, l’arrêt de Superphénix est une décision grave car elle a été décidée sans concertation avec ni le Parlement, ni EDF, ni ses partenaires allemands et italiens, ni les collectivités locales; c’est une décision sans fondement autre qu’électoraliste (à la suite d’un accord entre le parti des Verts et pas assez mûrs de la Voynet et le parti socialiste de la gauche caviar de Jospin), la sûreté de Superphénix n’ayant été remise en cause, l’argument financier ne pouvant justifier un arrêt prématuré ; c’est une décision coûteuse pour EDF, qui, en plus de devoir supporter seule l’arrêt de Superphénix, doit dédommager ses partenaires italiens et allemands en leur livrant du « tricinti fabor » et rester en plus compétitive : résultat EDF a creusé son endettement à un niveau record de 64,5 milliards d’euros à fin 2022… Macron projette de faire les poches des petits épargnants en allant piocher dans le livret A de la caisse d’épargne… Du coup, il va pénaliser la construction des HLM et le logement social qui sont la vocation première de ce livret d’épargne populaire ! Pour rappel, ce banquier de formation avait promis, à Orléans, qu’en 5 mois, entre le 27 juillet 2017 et le 31 décembre 2017 à minuit : « … de loger tout le monde dignement, je ne veux plus, d’ici à la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus… » (*). De nos jours, en 2023, à Paris, il est plus facile pour un jeune de trouver un emploi qu’un logement… Du coup, certains jeunes travailleurs dorment dans leur voiture. (À suivre)
(*) https://www.youtube.com/watch?v=9X0P4wOiddY