Le Canard Libéré a reçu cette tribune libre de l’Initiateur du mouvement Nous immigrés de France (NIF) qui commente sur un ton caustique la dernière bouffonnerie d’envergure internationale du régime algérien…
Bonne nouvelle, le vrai coupable de ces odieux crimes perpétrés à l’encontre de la Kabylie et des autres localités du pays est enfin démasqué. L’ensemble des algériens s’y attendait un peu d’entendre justement de la bouche de nos vaillantes autorités qu’il s’agissait encore une fois de cette main de l’étranger toujours à l’affût du bon moment pour nous taper dessus. Notre peuple peut, unanimement et dès à présent, exprimer sa grâce et sa reconnaissance à l’adresse de nos redoutables services de sécurité pour leur formidable professionnalisme et davantage pour leurs incroyables compétences en identifiant en un temps record le Makhzen comme principal donneur d’ordre d’exécution de ces massacres à grande échelle de la population kabyle.
Mortellement jalouse de notre prospérité économique et encore de la réussite du modèle démocratique algérien cité en modèle dans le monde, le Maroc a sévi cette fois en activant un nombre non négligeable de ses mercenaires pour interrompre le bonheur des algériens et particulièrement nuire à cette harmonie et cette quiétude sociale dans lesquelles nous baignons tous joyeusement jusqu’à ce jour. La réunion extraordinaire du Haut conseil de sécurité algérien autour de notre légitime président a été ce moment grave et solennelle pour évoquer l’incontestable implication du royaume chérifien et étayer dans la foulée les indiscutables mobiles.
Il s’agissait naturellement d’ôter urgemment cette affreuse Kabylie de la géographie du grand Maghreb pour ne plus voir le majestueux Djurdjura faire de l’ombre à son Atlas. Qui refuserait de comprendre le choix privilégié de s’attaquer aussi cruellement à la Kabylie ; cette région assez particulière d’Algérie qui dépêche sans cesse ses enfants pour gonfler les rangs de son ennemi de toujours le Polisario ?
Qui eut cru un instant que le Makhzen n’allait pas sévèrement réagir et impitoyablement punir la Kabylie pour la concurrence déloyale de son huile d’olive qui inonde, au détriment de la sienne, le marché mondial ? En effet, Peter Falk dit Columbo, ce grand enquêteur américain, vient tout juste, au vu des preuves et des faits concrets qui lui sont soigneusement présentés par les autorités algériennes, de partager les certitudes de ces dernières à savoir que le Maroc est bel et bien derrière ce crime contre l’humanité qui émeut et scandalise le monde entier.
Sollicités en urgence par les instances judiciaires algériennes, les éminents criminologues de la Scotland Yard ne se sont pas éternisés pour rendre, dans les délais fixés par la présidence algérienne, le rapport de leur pointilleuse et impartiale enquête.
Sans aucune surprise, cette équipe d’une exceptionnelle réputation mondiale a de suite repéré deux ADN masculins qui s’avèrent appartenir, après une procédure légale de consultation du fichier des terroristes algériens, à ces deux entités criminelles à la solde exclusive de Rabat ; ce gênant voisin de l’ouest qui nous regarde depuis belle lurette du coin de l’œil avant de se livrer cette fois à cette guerre par procuration contre la stabilité de notre pays et celle de ses institutions
A l’heure, il semble que la traque continue dans cette localité Larbaa Nath Iraten infestée d’agents du Maghzen agissant sous l’uniforme guerrier de ce mouvement laïquo-autonomiste MAK ou de la tunique talibane de cette cellule islamo-intégriste RACHAD dont les premiers responsables de ces deux structures terroristes jouissent, à notre malheur, de la bonne immunité que leur offre respectivement la France et la Grande bretagne qui doivent plus que jamais craindre, à présent, la fatale riposte de l’imposante et influente diplomatie algérienne.
Notre armée nationale populaire qui vient d’être déployée le long de nos frontières avec le Maroc est sans doute cette réponse positive très attendue car elle fait bien suite à la demande expresse de ces millions d’algériens sortis depuis dans les rues pour réclamer avec insistance la protection de nos frontières pour éloigner le danger imminent que représente les babouches marocaines. Il me semble, sans être formel, que cette dernière revendication fut la principale du mouvement populaire Hirak pour solutionner toutes les crises internes qui rongent notre Algérie. Et cette fois encore, ma personne, si rassurée et si apaisée par tant de délires et d’artifices, peut à nouveau fermer ses yeux; sucer son pouce et ne prêter, comme à l’accoutumée, ses oreilles qu’à cette habituelle berceuse pour dormir encore et encore d’un sommeil innocent. Et le ridicule continue au pays de ses survivants.
Yazid Sadat : Libre penseur algérien
Initiateur du mouvement Nous immigrés de France NIF