Abdellah Baida publie « Les djellabas vertes se suicident »

Le nouveau recueil de nouvelles du romancier et nouvelliste Abdellah Baida aurait pu s’intituler Les Blouses blanches se suicident. Vu le nombre de faillites et de grèves enregistrés chez les pharmaciens d’officine et les toubibs sans oublier la charge de travail énorme des infirmiers la publication aurait collé à la réalité.  Mais le livre de Abdellah Baida, présenté mercredi 12 février dernier à Casablanca, à l’occasion de la 26ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL), a une toute autre connotation. Le choix du titre a été choisi « pour permettre à l’ouvrage de dégager un peu de couleur par le vert, un peu de risque par le suicide et après la djellaba de couleur verte a une symbolique qu’il faut découvrir en lisant la nouvelle », a expliqué Abdellah Baida romancier, nouvelliste et auteur de plusieurs ouvrages, notamment « Les voix de Khair-Eddine » (2007), « Nom d’un chien (2016), qui a remporté à Paris le prix de l’ADELF, « Testament d’un livre » (2018).

Avec des situations alternant tragédies et philosophie ce recueil de nouvelles, paru aux éditions Marsam, plonge le lecteur dans un monde discordant,  entre rêve et réalité, que l’auteur veut capter pour le modeler et le figurer. Sixième ouvrage signé par Abdellah Baida, les Djellabas vertes se suicident s’articule autour de treize sections : « Zone de turbulences », « Le dernier mensonge », « Les djellabas vertes se suicident » , « Ascenseur pour l’échafaud », « Check-up », « Bribes de mémoire » , « Écrire à partir de rien » , « Stupeur et tremblement dans le rang des imams », « L’odeur du péché », « la fellation », « Carnet de route canine », « Diogène, Khair-Eddine et moi » et « Le chat terroriste ». 

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