Deux larcins en l’espace d’une semaine d’ordinateurs contenant des informations sensibles en relation avec les JO de Paris. Est-ce une coïncidence ?
Un nouveau responsable en possession de données confidentielles concernant l’organisation de cette compétition mondiale a été victime d’un vol, vendredi 1er mars en début de soirée. Il s’agit de la secrétaire générale de la direction de l’hôpital Avicenne de Bobigny dont la voiture a été cambriolée. Le véhicule était garé sur un parking d’un centre commercial à Drancy, le temps que la conductrice fasse une course.
Sans que cette dernière en soit témoin, le déflecteur arrière droit du véhicule a été brisé et son sac contenant son ordinateur de travail a été volé. Or l’appareil contenait des documents confidentiels, notamment les plans d’accès et les plans de circulation des JO. En effet, ces documents sont indispensables pour les secours qui devront intervenir pendant l’évènement. La victime a porté plainte auprès du commissariat de Drancy qui mène depuis une enquête pour « vol avec dégradations ». De son côté, le parquet de Bobigny assure que « les informations relatives aux Jo figurant dans l’ordinateur n’étaient pas confidentielles », dans le sens où elles étaient «destinées à être publiques, notamment sur les plans de circulation (logistique) de divers hôpitaux du département ». Ce même vendredi, un homme âgé d’une vingtaine d’années a écopé de 7 mois de prison ferme. Motif : avoir volé la sacoche d’un ingénieur de la mairie de Paris disposée dans le coffre à bagages au-dessus de son siège alors qu’il voyageait à bord d’un train. À l’intérieur se trouvaient un ordinateur et deux clés USB contenant des notes en relation avec les Jeux olympiques.
Présentée dans un premier temps comme une affaire de vol de haute importance en raison de la présence potentielle d’informations de sécurité sensibles sur les JO, cette version a depuis été écartée. En effet, la clef USB contenue dans le sac ne contenait pas de notes sur « des dispositifs de sécurité sensibles » portant sur les JO, avait précisé dès mercredi le parquet de Paris, contrairement à ce qu’avait déclaré l’ingénieur en question dans un premier temps. Ce vol a toutefois provoqué des inquiétudes quant aux dispositifs de sécurisation des JO de Paris, qui auront lieu du 26 juillet au 11 août prochain.