Les complices d’Israël, les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, se sont empressés pour intercepter les projectiles iraniens tirés vers le territoire israelien. Ce qu’ ils n’ont pas fait pour protéger les populations civiles de Gaza soumises depuis le 7 octobre aux bombardements sauvages de la bande criminelle à Netanyahou.
Ce que les médias occidentaux et israéliens ont faussement présenté comme une attaque de l’Iran contre Israël est en vérité une contre-attaque promise par les dirigeants iraniens. Les drones et les missiles balistiques et de croisière tirés dans la nuit de samedi 13 à dimanche 14 avril par l’Iran depuis son territoire vers Israël, une première dans la conflit entre les deux parties, sont en effet intervenus en représailles à l’attaque de son consulat en Syrie le 1er avril par l’armée israélienne . Un raid qui avait tué sept officiers du Corps des gardiens de la révolution dont un commandant de haut rang. Doublé d’assassinats, le raid israélien constitue en plus une double violation territoriale, le territoire de la Syrie et celui de l’Iran. Mais l’État criminel sioniste l’habitude de mener des attaques meurtrières en dehors de ses frontières volées, en Syrie et au Liban sans que ses actes hors-la-loi ne tirent à conséquence. Les complices d’Israël, les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, se sont empressés pour intercepter les projectiles iraniens au nombre de plus de 300 tirés vers le territoire israelien. Ce qu’ ils n’ont pas fait pour protéger les populations civiles de Gaza soumises depuis le 7 octobre jour et nuit aux bombardements sauvages de la bande criminelle à Netanyahou. L’armée israélienne a assuré que « la grande majorité » des missiles avaient été interceptés, et fait état de « dégâts mineurs » sur une base militaire. L’agence officielle iranienne Irna a en revanche évoqué de « sérieux dégâts dans la plus importante base aérienne du Néguev (sud) ». Quelques centaines de missiles et de drones pour frapper une base militaire. Pour Téhéran dont la réponse était très proportionnée, l’objectif fixé a été atteint. Celui de frapper l’objectif militaire d’où était parti le raid meurtrier et épargner les populations civiles.
Les pays occidentaux devraient apprécier la retenue de l’Iran au cours des derniers mois (…) au lieu de porter des accusations, a réagi Nasser Kanani alors que les États-Unis et les pays européens ont condamné l’attaque iranienne. Aussitôt son tir de barrage terminé, l’Iran s’est engagé dans une désescalade rapide. Un tweet émanant de sa représentation à l’ONU a indiqué que son action militaire a été « conduite sur base de l’article 51 de la Charte de Nations unies relatif à la légitime défense ». L’honneur est sauf. Mais reste que la contre-attaque iranienne représente un précédent et un tournant dans le conflit entre les deux ennemis jurés. Or, Israël a promis « une riposte » à cette « attaque massive et sans précédent « , malgré les appels venus du monde entier, y compris des Etats-Unis, à éviter une escalade au Moyen-Orient, déjà ravagé par la guerre génocidaire menée par les terroristes sanguinaires de Tel Aviv et leurs complices occidentaux.
Pour sa part, le président iranien Ebrahim Raïssi a une nouvelle fois prévenu mardi que « la moindre action » d’Israël contre « les intérêts de l’Iran » provoquerait « une réponse sévère, étendue et douloureuse » de son pays. L’embrasement du Proche-Orient tant redouté est-il évitable avec une bande de va-t-en-guerre décomplexés et barbares?