Nul ne croit plus à une action concrète de la communauté internationale pour contraindre les barbares de Tel Aviv à arrêter de massacrer les civils.
Six mois après l’acte de résistance armée conduit par le Hamas au cœur de la Palestine occupée, la guerre génocidaire qui a battu tous les records d’atrocité menée par les forces d’occupation sanguinaires a fait 33 175 morts dans la bande de Gaza, majoritairement des femmes et des enfants
selon un bilan rendu public dimanche 7 avril par le ministère de la santé du mouvement de résistance Hamas. En vingt-quatre heures, 38 morts ont été recensés, selon un communiqué du ministère, qui fait par ailleurs état de 75 886 blessés en six mois de barbarie sioniste . Le 7 octobre 2023, les combattants du Hamas avaient fait plus de 250 prisonniers de guerre pour servir de carte de négociation avec l’ennemi israélien qui révélera son vrai visage au monde entier. Celui de la sauvagerie et de l’inhumanité dans des proportions sans précédent dans l’histoire récente ou même ancienne.
Yoav Gallant, le ministre de la défense israélien, a déclaré, dimanche 7 avril , que l’armée avait retiré ses troupes de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, pour « préparer la poursuite des missions », dont une opération à Rafah. « Nos forces se préparent à la poursuite de leurs missions (…) dans la zone de Rafah », la ville de l’extrême sud de l’enclave palestinienne, où plus de 1,5 million de Gazaouis ont trouvé refuge, a affirmé M. Gallant, selon un communiqué de son bureau. « Aujourd’hui, dimanche 7 avril, la 98e division de commandos de l’armée israélienne a terminé sa mission à Khan Younès. La division a quitté la bande de Gaza afin (…) de se préparer à de futures opérations », avait indiqué plut tôt l’armée dans un communiqué. Interrogé par l’Agence France-Presse (AFP) pour savoir si cela signifiait que toutes les troupes avaient quitté le sud de la bande de Gaza, un responsable militaire a répondu « oui ».
De retour à Khan Younès au lendemain du retrait de l’armée d’occupation israélienne, des milliers d’habitants ont découvert le paysage apocalyptique provoqué par la puissance de feu de la soldatesque sanguinaire de l’occupation.
« D’après ce que nous comprenons, et d’après leurs annonces publiques, il s’agit en fait d’une période de repos et de remise en forme pour ces troupes qui sont sur le terrain depuis quatre mois », a déclaré John Kirby, porte-parole de la Maison Blanche, sur ABC. D’après ce responsable américain, ce retrait israélien n’indique « pas nécessairement » une « nouvelle opération à venir pour ces troupes ».
« Nous sommes à un pas de la victoire. Mais le prix à payer est douloureux et déchirant», a-t-il déclaré au cabinet de guerre de son gouvernement. « Il n’y aura pas de cessez-le-feu sans le retour des otages. Cela n’arrivera pas », a-t-il aussi prévenu, alors qu’une délégation israélienne doit participer au Caire à de nouvelles négociations de trêve avec le Hamas par le biais des médiateurs internationaux (Etats-Unis, Qatar, Egypte).
Pour leur part, les États-Unis, principal allié des tueurs d’enfants et de femmes palestiniens, ont réaffirmé leur opposition à toute opération israélienne majeure à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, au moment où le boucher en chef, le Premier ministre Benyamin Netanyahu a dit avoir fixé « une date » pour une attaque « des derniers bastions du Hamas ». Or, l’on connaît le coût humain et matériel des offensives sionistes. Elles se soldent par des tueries de civils sans défense et des destructions des bâtiments de toutes sortes y compris les hôpitaux sur fond de désastre humanitaire insoutenable. Ce qui montre la couardise de l’armée d’occupation et son incapacité à affronter directement les milices du Hamas.
Quant aux palabres diplomatiques américaines, elles n’ont pas empêché les criminels de guerre aux commandes à Tel Aviv de poursuivre leur entreprise barbare contre les civils de Gaza en narguant l’ONU et ses résolutions en faveur d’un cessez-le-feu immédiat. La situation a encore empiré au cours de cette semaine, après la mort de 7 humanitaires dans une frappe criminelle aérienne perpétrée par l’aviation israélienne et que le colonisateur terroriste a qualifiée «d’erreur grave». Seule réaction: une indignation internationale de façade, dont celle du président américain Joe Biden, principal complice de Netanyahu dans son génocide de contre les Palestiniens. Nul ne croit plus à une action concrète de la Communauté internationale pour contraindre ces assassins à arrêter de tuer les civils. Les observateurs avisés ne croient plus aux annonces occidentales qui ont l’air de manœuvres de diversion pour gagner du temps, notamment lorsque les assassins décomplexés de Tel Aviv sous pression font semblant de faire le dos rond, afin de laisser passer l’orage avant de revenir à la charge et à leurs actes d’une extrême barbarie. En l’absence de sanctions contre cet État terroriste, spoliateur et arrogant, Netanyahu et sa bande d’extrémistes se sentent libres d’agir à leur guise. Le permis de tuer du palestinien avec les livraisons d’armes qui se poursuivent de plus belle , ils l’ont obtenu dès le premier jour de l’Occident au nom de « la légitime défense ». Mais depuis quand une force d’occupation armée jusqu’aux dents a le droit de massacrer en signe de représailles des populations civiles par milliers et d’affamer les survivants ?!
À l’ONU, les terroristes au pouvoir à Tel Aviv contre l’adhésion de la Palestine
L’ambassadeur israélien à l’ONU a dénoncé avec véhémence la requête palestinienne d’adhésion à l’organisation internationale, au moment où le Conseil de sécurité commence officiellement à examiner cette démarche au succès plus qu’improbable.
« Le Conseil de sécurité discute en ce moment de la reconnaissance d’un État ‘palestinazi' », a lancé Gilad Erdan à la tribune de l’Assemblée générale, estimant qu’accéder à cette demande serait « la récompense la plus abominable pour les crimes les plus abominables ».
Le simple examen de cette requête est « déjà une victoire » pour ceux qui ont commis et soutenu les attaques sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre, a-t-il ajouté. « Quelle est la prochaine étape, envisager l’adhésion à l’ONU de l’État islamique ? ». Plus arrogant que ces barbares sionistes sans foi ni loi, tu meurs !