Dans le cadre de la procédure de validité des accords agricole et de pêche, paraphée entre le Maroc et l’Union européenne, la procureure générale de la Cour de justice de l’Union européenne ( CJUE) la Croate Tamara Capeta a rendu public jeudi 21 mars un avis suite à un recours introduit par le Polisario selon lequel « le territoire du Sahara occidental et les eaux adjacentes à celui-ci » sont séparés et distincts de celui du Maroc. Analyse soumise à la Cour de justice européenne en prévision des délibérations ultérieures des magistrats chargés de livrer un jugement final, les conclusions de l’avocate générale invitent à une lecture juridique pertinente de ce pseudo-litige juridique qui préserve les intérêts du Maroc et renvoie en même temps le Polisario à son véritable statut , celui de mercenaires. Sur l’accord agricole, l’avocate générale recommande de casser l’arrêt du tribunal de première instance tout en confirmant la validité et la légalité de l’accord signé entre le Maroc et l’UE. S’agissant de l’accord halieutique, l’avocate générale préconise le maintien de l’arrêt du tribunal de première instance qui s’était prononcé pour l’annulation des termes de l’accord qui n’a pas d’ailleurs été renouvelé depuis son expiration en 2023. La conclusion de la magistrate européenne conforte ainsi la position du Maroc, qui par la voix de son chef de la diplomatie Nasser Bourita, avait plaidé en juillet 2023 pour un partenariat rénové dans le domaine de la pêche qui soit porteur d’une valeur ajoutée pour le royaume. Quid du Polisario dans toute cette affaire, en fait une fausse cause, qu’il n’a cessé de monter en épingle en mobilisant des cabinets d’avocats grassement payés par le contribuable algérien? L’avocate générale a livré une analyse juste de son statut.
« Le Polisario n’est pas reconnu comme le représentant du peuple du Sahara occidental par les Nations-Unies ou l’Union européenne.» Un peuple sahraoui comme le prétendent les séparatistes et sur lequel ils ont fondé toute leur escroquerie n’existe pas et c’est dans ce cadre que l’avocate générale fait remarquer à juste titre que le « Polisario n’a jamais été élu » par une quelconque population, ce qui rend « impossible de déterminer avec certitude si le Polisario bénéficie du soutien de la majorité. » En fait, les mercenaires du Polisario n’ont été élus et instrumentalisés depuis près de 50 ans que par leur géniteur et sponsor officiel qu’est l’Algérie. Enfonçant le clou, l’avocate générale constate que le Polisario n’a jamais été reconnu comme « mouvement de libération par les Nations-Unies ou l’Union européenne et ses États membres ». Partant de ces vérités juridiques, Tamara Capeta aboutit naturellement à la conclusion que l’UE a le droit de conclure des accords avec le Maroc incluant les territoires de son Sahara que lui disputent sans aucun fondement juridique l’Algérie par Polisario interposé. Puisant son argumentaire dans le droit international, la juge croate affirme que le Maroc est la seule autorité habilitée à signer des accords avec l’UE couvrant ses provinces du sud. C’est en vertu de ces arguments imparables que Tamara Capeta a rejeté une demande d’une association pro-polisario, nourrie aux pétrodollars algériens d’interdire l’entrée des produits agricoles issus du Sahara marocain. Démasqué et aux abois, le Polisario ne fait plus recette. Une grossière marchandise fabriquée par le régime algérien et qui est en train de finir dans la poubelle des histoires farfelues.