Jeudi 16 mai 2024, la tomate marocaine a été de nouveau la cible d’attaques en France, précisément à Perpignan par un groupe de manifestants en furie poussés par trois organisations du monde agricole français, à savoir la FDSEA, Légumes de France et Jeunes agriculteurs. Celles-ci avaient lancé un appel pour manifester contre l’importation qu’ils qualifient de massive et la présentation sur les étals français de produits d’origine marocaine en pleine période de production française. Ces trois organisations dénoncent ce qu’elles qualifient être «une concurrence déloyale» et revendiquent un affichage plus visible pour les consommateurs français. Ils racontent évidemment des salades.
Le problème est ailleurs. Dans la politique agricole commune (PAC). Mais la tomate marocaine sert de bouc-émissaire commode pour des agriculteurs qui pensent que l’herbe est toujours plus verte ailleurs.
«La tomate marocaine est exportée en France dans un cadre légal, qui n’est autre que l’accord agricole qui lie le Royaume du Maroc et l’Union européenne.
Répondant parfaitement aux normes et exigences en vigueur, cette tomate fait également l’objet de contrôles par les autorités sanitaires européennes avant son entrée sur les marchés français et européens», explique la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (Comader) dans un communiqué.
- dim, 22 décembre 2024