Gaza de nouveau bombardé et affamé : Les monstres sionistes poursuivent leur génocide

Les images insoutenables de la guerre atroce livrée contre les Gazaouis, qui a fait plus de 1.200 morts depuis le 18 mars, font de nouveau le tour du monde.

Jamil Manar

En violation du cessez-le-feu conclu entre le Hamas et les forces d’occupation en janvier 2025, les crimes de guerre sionistes ont repris dans toute leur horreur à Gaza le 18 mars 2025, soit en plein ramadan, mois de piété et de recueillement. Mais les sanguinaires de Tel Aviv, désinhibés et déshumanisés, ont montré depuis longtemps qu’ils ne respectent rien. Ni la vie humaine ni leurs engagements. Résultat : les images insoutenables de la guerre génocidaire sioniste contre les Gazaouis, qui a fait plus de 1.200 morts qui s’ajoutent aux 43.000 morts d’avant le cessez-le-feu, font de nouveau le tour du monde. Immeubles qui explosent sous les missiles. Bombardements de familles entières, femmes et enfants, dans leur sommeil. Survivants qui transportent des blessés à bout de bras. Ces scènes atroces et insupportables sont devenues habituelles à Gaza transformé en enfer par les barbares de Tel Aviv qui tuent froidement et délibérément des femmes, des enfants et des bébés par milliers. Aucune guerre de libération n’a donné lieu à des crimes aussi monstrueux? Comment peut-on justifier de tels crimes abominables ? Quel est le ressort de cette sauvagerie poussée à son paroxysme? 

Ceux qui échappent à la mort s’en tirent avec des blessures graves et sont évacués vers les hôpitaux, où, faute de fournitures et d’équipements médicaux, ils finissent par mourir. Les plus chanceux deviennent des handicapés à vie. La bande de Gaza, mise à feu et sang depuis plus d’un an et demi, compte « désormais le plus grand nombre d’enfants amputés par habitant au monde », selon l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), interdite par les sionistes d’apporter assistance aux Palestiniens. Non contents de les priver de cette aide humanitaire, les monstres sionistes ont procédé le 2 mars 2025 à l’interruption de l’approvisionnement des deux millions d’habitants de Gaza en nourriture, farine, médicaments, carburants, électricité et autres produits de première nécessité. Une politique délibérée visant à affamer à nouveau les Gazaouis qui ne trouvent plus rien à manger dans l’objectif de les pousser à l’exil et reprendre le contrôle de l’enclave palestinienne conformément au plan scandaleux de Donald Trump visant à en faire une station balnéaire. La malnutrition aiguë s’accentue chez les enfants dont beaucoup meurent de famine et de déshydratation. De nombreux bébés décèdent aussi faute de lait infantile. 

Un désastre humanitaire sans précédent dont les images crèvent le cœur, doublé d’un immense traumatisme psychologique pour les survivants, notamment les enfants. 

Même l’eau manque cruellement à cause de la décision sioniste de couper le courant à une usine de dessalement. Ces coupures d’eau et électricité cruelles ont entraîné la mort de nombreux malades et patients. Sans oublier les abus systématiques commis par l’armée sioniste : destruction des installations médicales et déplacement de force, emprisonnement ou assassinats du personnel médical. Les médecins ou humanitaires qui reviennent de l’enclave ravagée témoignent d’une horreur absolue, jamais vue dans les conflits contemporains, que les mots peinent à qualifier et à décrire. Malgré le huis clos imposé par les sionistes à Gaza à la presse étrangère, leurs crimes abominables sont documentés, heure par heure, par ceux qui les subissent dans leur chair et leur âme. Viendra le jour où les Netanyahou et ses sicaires affreux, qui piétinent aujourd’hui le droit international et humanitaire en donnant libre cours à leur barbarie, rendront des comptes devant les juridictions compétentes. En attendant, la communauté internationale paie les victimes palestiniennes de mots sous forme de communiqués de condamnations qui n’atténuent en rien leurs souffrances, ni ne leur fait entrevoir l’espoir de la fin de l’occupation et de l’oppression, des tueries sauvages et des pires privations. Les sionistes barbares ont rompu l’accord de cessez-le feu signé le 15 janvier 2025 avec le mouvement de résistance palestinien sous l’’égide de leur complice américain qu’il continue à financer et à armer pour poursuivre leurs massacres. Une violation flagrante qui a empêché le démarrage de la deuxième phase des négociations prévue le 4 février 2025 devant aboutir à un cessez-le-feu permanent et ouvrir la voie à la reconstruction de Gaza au bout de la troisième et dernière phase.


Rabat vibre pour Gaza

La marche de la colère

Rabat a de nouveau vibré pour Gaza, dimanche 6 avril 2025. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté pour dénoncer avec véhémence le « massacre et le déplacement » des Palestiniens dans la bande de Gaza, où l’armée israélienne a repris ses assassinats de masse contre les civils en violation du cessez-le-feu signé le 15 janvier 2025 entre le Hamas et les forces d’occupation. Il s’agit de la plus importante mobilisation pro-palestinienne au Maroc depuis plusieurs mois, organisée à l’appel d’une coalition dominée par les islamistes du mouvement « Al Adl WAl Ihssane » (Justice et bienfaisance). Dans les declarations de certains manifestants transparaissent la colère et la révolte contre le carnage sioniste qui continue contre une population gazaouie sans défense.

marocsolidarite palestine

Une marche impressionnante pour dénoncer la barbarie sioniste.

Aux abords du Parlement, sur l’avenue Mohammed V, des chants rythmés par des tambours ont accompagné le cortège ou l’on reconnait certaines figures islamistes et de défense des droits humains. Des manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens, dont deux à l’effigie de deux chefs du Hamas, assassinés par les terroristes sionistes, Yahya Sinouar et Ismael Hanieyh ; des enfants ont porté des linceuls blancs maculés de rouge, symbolisant les enfants gazaouis sauvagement assassinés par l’armée sioniste. En violation de l’accord de cessez-le-feu signé le 15 janvier 2025, l’armée israélienne a repris le 18 mars sa guerre génocidaire contre la population gazaouie. « Le peuple veut la libération de la Palestine », ont scandé des manifestants, qualifiant le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de « criminel ». Ils ont également appelé à « lever le siège » du territoire palestinien et à « arrêter d’affamer » les Gazaouis. D’autres ont réclamé « l’abolition » de la normalisation des relations entre Israël et le Maroc, officialisée fin 2020 dans le cadre des accords dits d’Abraham, conclus sous l’égide des Etats-Unis.

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