Mohammed VI et la jeunesse: Le Roi jeune

Un intérêt royal qui ne s’est jamais démenti.

Le souverain, qui fête ce 21 août 2024 son 61ème anniversaire, nourrit de grands desseins pour la jeunesse marocaine dont les aspirations sont au cœur des préoccupations et des initiatives royales.

Les jeunes, promesse d’avenir et capital précieux des nations, sont trop souvent perçus  comme une  menace ou comme les porteurs de dérives préjudiciables à la collectivité. La vision du Roi Mohammed VI est aux antipodes de ce jugement de routine. Preuve, la jeunesse et ses aspirations ont été constamment au cœur de divers allocutions et initiatives royales. Le souverain étant convaincu  de la centralité de son rôle dans le développement économique et social du pays. Dans son discours du 30 juillet 2023, le souverain a exalté l’innovation et l’esprit créatif dont fait preuve la jeunesse marocaine tout en exprimant sa fierté profonde quant aux exploits réalisés dans tous les domaines. Toutefois, la jeunesse ne saurait donner la pleine mesure de ses talents et réussir ce qu’elle entreprend sans lui offrir l’environnement  idoine et les moyens appropriés.

« Un jeune ne peut être appelé à jouer son rôle et à remplir son devoir sans avoir préalablement bénéficié des opportunités et des qualifications nécessaires», avait déclaré en effet le Roi Mohammed VI lors de son discours du 20 aout 2018. «Ce jeune, nous devons offrir du concret, particulièrement en termes d’enseignement, d’emploi, de santé et dans bien d’autres domaines. A ce jeune, nous devons donner espoir et confiance en son avenir», a ajouté le souverain qui s’est mobilisé pour la mise en place de programmes et de dispositifs propices à l’épanouissement des jeunes. «En fait, l’insertion socio-professionnelle n’est pas un privilège accordé aux jeunes. Car chaque citoyen, quelque que soit le milieu dont il est issu, a droit aux mêmes opportunités et aux mêmes chances d’accès à un enseignement de qualité et à un emploi digne»,  a-t-il indiqué tout en montrant son souci de ne pas perdre le fil avec la jeunesse en direction de laquelle il a multiplié les actions et les projets.

Centres de formation, de qualification et d’insertion pour jeunes, centres socio-éducatifs, complexes socio-sportifs, structures de prise en charge des jeunes souffrant de conduites addictives, espaces dédiés aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, promotion des activités génératrices de revenus, programme d’appui à l’accès au financement des jeunes porteurs de projets… Autant de programmes  et d’investissements mis au point concrétisés en vue de donner une chance de réussite à cette bonne partie de la population marocaine. Mais la jeunesse est un âge de plus en plus difficile qui génère frustrations et désillusions du fait notamment du chômage. Au Maroc comme partout ailleurs, on assiste  à l’émergence de phénomènes très inquiétants de radicalité, d’incivisme, d’intolérance dans certains segments de la jeunesse. Ces dérives, encouragées par les réseaux sociaux, ne peuvent être contrées que par un investissement solide et ambitieux dans l’éducation à l’école et au sein de la famille.

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