Le Maroc est l’invité d’honneur du festival Med Film dont la 27ème édition a été ouverte vendredi soir à Rome. Dix jours de projections, de débats, de masterclass et de rencontres avec de jeunes auteurs et des maîtres du septième art pour célébrer la créativité méditerranéenne dans un contexte marqué par le retour des salles de cinéma avec une capacité de 100%, s’est réjoui Giulio Casadei le directeur du festival. « Ce festival, consacré à la promotion du cinéma des pays de la Méditerranée, est l’une des manifestations cinématographiques les plus en vue en Italie », a souligné, dans un message vidéo, l’ambassadeur du Maroc à Rome, Youssef Balla, lors d’une conférence de presse dédiée à la présentation de l’édition 2021. Le Maroc, fidèle au Med film Festival, tient toujours à participer aux différentes manifestations qui célèbrent la diversité des expressions artistiques et l’héritage commun de la région méditerranéenne, a indiqué le diplomate marocain. La participation du Royaume, acteur impliqué et dynamique dans la coopération culturelle euroméditerranéenne, permettra de faire découvrir au public italien la diversité de notre cinéma, dont la production a considérablement augmenté au cours des deux dernières décennies, a expliqué M. Balla, notant que les films marocains, en tête du box-office national, sont souvent sélectionnés pour participer à des prestigieux festivals internationaux, notamment ceux de Cannes et de Berlin. Le film marocain «Casablanca beats» du réalisateur, Nabil Ayouch, est en lice pour la compétition officielle du festival.
Ce long métrage, choisi pour représenter le Maroc dans la présélection des Oscars 2022, a remporté le prix du cinéma positif au Festival de Cannes 2021. De leur côté, les films «Jmar» de Samy Sidali et «Le Départ» de Saïd Hamich Benlarbi seront en compétition pour le prix international du court métrage. Dans le cadre de l’hommage rendu au Royaume, plusieurs films marocains seront projetés tout au long du festival. Il s’agit notamment des longs métrages « Before the Dying of the Light » de Ali Essaf et « Mort à vendre » de « Faouzi Bensaïdi » et des courts métrages « Aya Goes to the Beach » de Maryam Touzani, « Bout-à-bout » de Asmae El Moudir, « Mutts» de Halima Ouardiri et « Valse avec Asmahane» de Samia Charkioui.