Nouvelle parution : J’ai deux amours, le livre qui célèbre le vivre ensemble

Cet ouvrage collectif, édité par La Croisée des Chemins raconte, à travers les regards croisés d’un groupe d’auteurs et d’autrices, l’immigration marocaine en Belgique et ses spécificités.

Résultat d’une série de vagues migratoires dont la première a débuté dans les années 60, une partie de la diaspora marocaine vit en Belgique. Les Marocains de Belgique ont plusieurs particularités. En plus de représenter sur le plan démographique la minorité non européenne la plus importante, la communauté marocaine se distingue par son dynamisme économique et sa capacité à incarner les valeurs du vivre-ensemble.

C’est le 17 février 1964 que la Belgique et le Maroc signent une convention bilatérale de recrutement de main-d’œuvre. À l’occasion des soixante ans de cet accord, La Croisée des Chemins et les Nouvelles Éditions Belges, en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) publient un ouvrage collectif, « J’ai deux amours », écrit par des auteurs et des autrices dont les identités sont enracinées dans les deux Royaumes. Un livre qui célèbre la diversité, la mémoire et la tolérance. Nombre Marocains de Belgique sont des binationaux. Des Belges certes mais qui, pour nombre d’entre eux, portent encore et toujours leurs cultures multiples avec de la souffrance et des tiraillements pour certains et de l’épanouissement et de la sérénité pour d’autres.

Cet ouvrage, J’ai deux amours, est un recueil de nouvelles invitant à sublimer la spécificité des trajectoires individuelles et collectives en une humanité commune porteuse d’espoir dans laquelle tout le monde peut se reconnaître. Ce miroir tendu se fait aussi bien à travers la quête d’un avenir meilleur, que les fragilités et les forces émotionnelles, les ressorts et les capacités de résistance et d’adaptation que femmes et hommes déploient dans des situations de changements profonds et souvent incontrôlés de leurs repères spatio-temporels, sociaux et culturels, y compris lorsque le capital social, économique et culturel vient à manquer…

Son titre, qui se réfère à la chanson de Joséphine Baker, l’icône de l’antiracisme et de l’ouverture à l’Autre, n’est pas sans lien avec les sujets qui y sont évoqués. À travers ces textes, il y a lieu d’apporter humanité et richesse à une thématique souvent enfermée dans des injonctions parfois contradictoires.

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