C’est une marche de grande ampleur qu’a connue Rabat dimanche 6 octobre 2024, à la veille de la première commémoration du génocide sioniste perpétré depuis le 7 octobre 2023 contre Gaza et sa population et qui se poursuit toujours d’ailleurs. Affluant par plusieurs dizaines de milliers de plusieurs villes du Maroc, les manifestants ont déferlé sur la capitale pour témoigner, via des banderoles et des slogans criés a gorges déployées leur soutien au peuple palestinien, dénoncer les crimes abominables de l’occupation sioniste et la complicité des pays occidentaux, notamment américaine. «La résistance ne meurt pas», «Le peuple veut la fin de la normalisation», ont scandé des manifestants aux abords du Parlement, alors que des pancartes affichaient: «Nous ne reconnaissons pas Israë». Dans la foule étaient visibles de nombreux drapeaux palestiniens et libanais. Certains manifestants ont également brandi les portraits des leaders du Hamas et du Hezbollah, respectivement Ismaël Haniyeh et Hassan Nasrallah, lâchement assassinés dans des raids ciblés israéliens à l’occasion de cette marche qui a été marquée par l’autodafé du drapeau israelien. Une brochette de figures politiques de premier plan comme leader du PPS Nabyl Benabdellah, l’ex-député istiqlalien Moulay M’hamed El Khalifa ou le président du conseil national du PJD Idriss El Azami ont pris part à cette mobilisation pacifique. Celle-ci, tout comme les précédentes, est un cri de révolte contre les méthodes barbares de l’occupation israélienne qui inflige, avec la complicité occidentale et dans le silence assourdissant du monde arabe, les pires traitements au peuple palestinien depuis la spoliation de sa terre en 1948.
