Cela fait des années que les riverains de Casanearshore vivent l’enfer au quotidien (voir vidéo sur lecanardlibere.com), notamment pendant les heures de pointe, matin et soir. Dans l’indifférence des autorités élues et locales de Aïn Chock. En cause, les embouteillages monstres qui commencent dès le petit matin dans un concert de klaxons assourdissant et de vociférations des automobilistes. En cause, une crise chronique du réseau routier aux abords du site desservi par l’ancienne et unique route existante qui est antérieure à la création de Casanearshore ! Bonjour les goulets d’étranglement à n’en pas finir. Vous avez dit vision ? Cette artère pèche par son étroitesse face à la densité d’un trafic automobile devenu infernal, généré autant par les résidents que par les employés de Casanearshore, situé sur le territoire de Sidi Maarouf.
Empruntée pourtant tous les jours par le gouverneur de la zone pour rejoindre le siège de la préfecture, la route en question n’a jamais été élargie alors que le besoin s’en fait sentir depuis que Casanearshore est devenu en 2008 le premier pôle offshore du Maroc, voire d’Afrique du nord. Un pôle qui abrite les locaux d’une centaine d’entreprises faisant travailler quelque 20.000 personnes. Résultat : pour rejoindre leurs bureaux, les cadres et le personnel du site sont obligés de contourner cette route qui sature rapidement pour emprunter les voies de circulation intérieure des complexes de villas avoisinants qui sont à leur tour vite congestionnées. Cette situation cause évidemment des nuisances considérables aux habitants transformés malgré eux en victimes d’un problème scandaleux aggravé par un autre tout aussi pénalisant, le stationnement sauvage devant leurs maisons, favorisé par la crise des parkings. Bonjour la jungle urbaine !