L’imagination criminelle des sionistes n’a d’autant plus de frontières qu’elle n’est entravée ni par le droit international ni les valeurs humaines
Encouragés par leurs complices occidentaux qui couvrent leurs crimes sous une rhétorique fumeuse, les sionistes aux commandes à Tel Aviv ne s’interdisent plus rien. Aucune limite à leurs crimes abominables dont les principales victimes sont des civils, majoritairement des femmes et des enfants, qui meurent par milliers dans des circonstances inhumaines .
Avec l’affaire de l’explosion des bippeurs et talkies-walkies au Liban, le terrorisme d’État pratiqué par les forces d’occupation de la Palestine vient de franchir un nouveau palier dans la barbarie. Inédite par sa dimension, son retentissement et le mode opératoire adopté, cette attaque qui porte la griffe du Mossad n’en finit pas de faire réagir dans le monde entier, dans les médias et sur les réseaux sociaux, en raison de sa nature sophistiquée qui a frappé les esprits dans des proportions effroyables.
Doigts amputés, yeux crevés, éclats dans la tête : cette vague d’attentats terroristes qui a visé le Hezbollah a fait des dégâts humains considérables.
Pas seulement dans les rangs des détenteurs des pagers et talkies-walkies piégés (les miliciens du Hezbollah) mais au sein de la population civile aussi comme en témoignent certaines vidéos montrant la détonation des appareils dans des lieux publics. Ces appareils de radiomessagerie, jugés par les dirigeants du parti chiite plus sécurisés que les smartphones, sont des moyens de communication civils et non des outils de guerre, comme l’a si bien souligné le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a insisté sur le fait que les « objets civils » ne devaient pas être transformés en armes, ou le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, qui a dénoncé «une violation du droit international des droits de l’homme et, dans la mesure où il est applicable, du droit international humanitaire.»
Le fait de piéger du matériel civil représente évidemment un tournant dangereux, qui fait froid dans le dos. Ne soyez pas étonnés si demain on assiste quelque part dans le monde à l’explosion de panneaux solaires, smartphones, micro-ondes, et autres téléviseurs ou à un empoisonnement de masse via des denrées alimentaires de consommation courante… L’imagination criminelle des sionistes n’a d’autant plus de frontières qu’elle n’est entravée ni par le droit international ni les valeurs humaines ! Cancer ravageur implanté au cœur du Proche-Orient, Israël assume ouvertement avec la bénédiction de ses parrains occidentaux son véritable statut: une entité terroriste en rupture de ban, qui se nourrit, jour et nuit, du sang des opprimés palestiniens et de leurs soutiens chiites.
Bande barbare
Plus intéressante à relever est la réaction de la classe politique et médiatique occidentale au sujet de cette vague de détonations meurtrières des appareils de communication du Hezbollah. Si certains journaux français sont allés jusqu’ à mettre en exergue « une prouesse technologique israélienne » sans s’émouvoir de la mort et des blessés graves qu’elle a causés parmi des innocents, le qualificatif qui sied parfaitement au forfait du Mossad, terroriste, a été soigneusement évité. Une étiquette infamante que cette même presse n’hésite pas à coller au Hezbollah et au Hamas! «Attaque», « opération », «action», ce sont les vocables politiquement corrects qui ont émaillé les articles et les narratifs des médias mainstream européens et américains pour plaire aux assassins de l’ultra droite israélienne… « Acte terroriste lâche », « barbare », « sauvage », « le terrorisme ne nous fera pas plier », « les terroristes s’attaquent à nos valeurs » font partie du florilège des formules stéréotypées qui sont réservés juste à la communauté musulmane et non aux barbares sionistes d’une cruauté inouïe qui ont décimé la population gazaouie et détruit la bande de Gaza à coups de bombardements aériens indiscriminés qui durent depuis octobre dernier. La bande barbare à Netanyahou s’est vue accordée dès le premier jour par Biden, Macron et leurs semblables le permis de tuer du palestinien au nom d’un scandaleux « droit de se défendre » contre le peuple qu’il opprime en utilisant une puissance de feu inouïe! Or, les faits sont têtus.
Ils montrent clairement que les terroristes ne sont pas du tout ceux que la propagande occidentale a l’habitude de dénoncer à chaque attentat obscur, produit d’une manipulation sophistiquée, visant un pays occidental et que la doxa médiatique s’empresse, en guise de service après-vente, à attribuer sur la foi d’un communiqué de revendication non authentifié à un « groupuscule islamiste» dont personne n’a au demeurant jamais vérifié ni prouvé l’existence . Tout se passe comme si l’auteur désigné de l’attentat était une entité qui a pignon sur rue avec des coordonnées en bonne et due forme, un numéro de téléphone, fax, une adresse mail et un siège social! Paroles d’Oracles ! Il faut les croire ces respectables propagandistes de la mediasphère volontiers peu regardants sur les règles du métier d’informer quand il s’agit de stigmatiser l’islam et les musulmans…Le double standard commence là où s’arrête le respect de la vie des Palestineins et la défense de leur droit de vivre libres et souverains !