Jonathan Harroch, le patron du réseau de fitness City Club est dans de mauvais draps. Ce franco-marocain de confession juive à la réputation sulfureuse a été interpellé samedi 12 octobre 2024 dans un hôtel casablancais en flagrant délit de détention de quelques grammes de cocaïne et de consommation de drogue en compagnie d’une kyrielle de filles de joie.
Le 12 octobre coïncide avec la fête juive Yom Kippour et pendant qu’un groupe de la communauté israélite de Casablanca se livrait à un rituel religieux dans une salle du même hôtel, Jonathan Harroch a préféré, lui, s’isoler dans une suite pour s’adonner comme à son habitude au stupre et à la dope, selon une source proche du dossier. Ces frasques ont choqué ses congénères auprès desquels il a déjà mauvaise presse.
L’un des sports favoris du mis en cause où il excelle particulièrement ce sont les chèques sans provisions qu’il laisse là où il passe. Ce qui lui a valu d’être l’objet d’un de recherche et d’être arrêté par la police.
Mauvais payeur invétéré qui sévissait comme bon lui semblait en se prévalant de relations solides dans l’establishment, il était récemment au centre d’un contentieux avec la CNSS qui a procédé à la saisie des comptes de son entreprise et à la mise en vente aux enchères du matériel de ses salles de sport pour défaut de paiement de la part patronale des cotisations. Il y a quelques mois une influenceuse a accusé sur les réseaux sociaux M. Harroch d’évasion fiscale, harcèlement sexuel, licenciement abusifs et non versement des salaires pour ses employés. Est-ce la fin de l’impunité pour celui qui muscle son business en recourant à des méthodes troublantes ?