Malgré la fermeture de l’ancienne décharge sauvage de Médiouna et la mise en service d’une nouvelle décharge contrôlée, des odeurs nauséabondes continuent depuis début novembre à envahir les quartiers mitoyens dont celui de Bouskoura et de la Ville verte. Les riverains sont montés au créneau récemment pour exprimer leur mécontentement face à cette situation désagréable et néfaste pour la santé. Mais d’où viennent ces relents qui sentent très mauvais ? Nombre d’habitants accusent la nouvelle décharge de Médiouna.
Ce que les élus de la ville rejettent d’un revers de la main, arguant que ces odeurs ne peuvent pas émaner de cette décharge vu que la technique utilisée est l’enfouissement des déchets et non leur calcination comme ce fut le cas pour l’ancienne décharge. En effet, l’enfouissement des détritus a l’avantage de faire éviter le dégagement des odeurs grâce à leur stockage à 30 cm sous le sol. Ce procédé permet une meilleure maîtrise de l’impact des ordures sur l’environnement et la qualité de l’air. Une inspection dépêchée par la SDL Casa Baia sur les lieux est arrivée à cette conclusion. La décharge de Médiouna ne dégage pas de mauvaises odeurs. Circulez, il n’y a rien à sentir. Les soupçons sont dirigés vers une usine clandestine de calcination de batterie, implantée non loin de la décharge, qui commence son activité à la tombée de la nuit. D’ailleurs, les relents désagréables attaquent les narines des riverains au cours de la soirée. Mais que font les autorités pour tirer cette histoire louche au clair et fermer cette unité et bien d’autres qui opèrent en toute impunité dans des hangars au mépris de toutes les règles d’hygiène et de sécurité. Ces business illégaux et dangereux qui sentent les complicités a plein nez doivent être démantelés et les responsables traduits devant la justice. Ce n’est pas normal qu’ils foutent la vie des habitants en l’air.