L’Algérie se surpasse

La haine aveugle et l’obsession maladive peuvent conduire ses auteurs sur des terrains inappropriés, à la limite de la folie politico-diplomatique.  C’est le cas du dernier acte d’obstruction de l’Algérie sur la cause palestinienne, mené samedi 16 avril par le pays de Tebboune, via son représentant auprès des Nations unies, à l’adoption d’une déclaration publiée par le Groupe arabe à New York en relation avec la dernière agression israélienne contre les lieux saints à Al-Qods. Le motif de cette manœuvre flagrante qui a été déjouée :   la référence au rôle du Comité Al-Qods relevant de l’Organisation de la coopération islamique OCI, que préside S.M le Roi Mohammed VI pour défendre la ville sainte et sauvegarder son identité. Ce texte bénéficiait pourtant du soutien de toutes les délégations arabes, sauf de l’algérienne qui voulait empêcher son adoption, ce qui a suscité l’étonnement, voire le dégoût des autres diplomates.  Cela s’appelle le déni de la réalité. Une réalité aussi éclatante que les pénuries alimentaires qui frappent l’Algérie du fait de l’incurie chronique de ses dirigeants. Il faut avoir l’ADN haineux du régime algérien pour oser faire de la surenchère sur le statut du président du Comité Al Qods. Pathétique et minable à la fois surtout lorsque l’on sait que l’Algérie n’a jamais mis le moindre dinar dans l’Agence Bayt Mal Al Qods financé à plus de 80% par le Maroc. Heureusement que le ridicule et la bêtise ne tuent pas ! L’Algérie continue sur sa lancée inquiétante. Constamment hors sujet, hors du temps et en plein dans le délire !

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