L’Amérique désarmée jusqu’au désespoir

Aux États-Unis,  vous avez autant la possibilité d’atteindre le sommet de la réussite que de mourir dans une tuerie de masse dans un supermarché, une église, en pleine rue ou dans une école comme ce fut le cas au Texas où un adolescent de 18 ans, qui a visiblement disjoncté, a abattu, mardi  24 mai, à l’aide d’un fusil d’assaut 21 personnes, 21 élèves et 2 instituteurs. Un vrai carnage. L’Horreur. L’incompréhension. Chaque drame de ce type qui fauche des innocents provoque une immense douleur et une vive colère dans le pays avec toujours la même cible qui incarne le diable : le lobby des armes et sa très puissante organisation, la nationale Rifle Association (NRA). Le lobbying de la NRA, derrière laquelle prospère une industrie de l’armement, a permis jusqu’ici de bloquer toutes les velléités de révision du port d’armes aux États-Unis, sacralisé par le deuxième amendement de la Constitution américaine. Toute l’impuissance de l’Amérique, où circulent quelque 300 millions d’armes à feu, avec ses politiques aussi bien démocrates que républicains de changer les choses pour mettre fin à ces carnages en série est résumée dans le cri du cœur de l’épouse du président Joe Biden : « Quand, pour l’amour de Dieu, allons-nous affronter le lobby des armes ? » Effectivement, le temps est venu pour que cessent ces fusillades de masse dont les victimes sont des gens innocents et qui suscitent l’émoi au-delà des USA. Pour cela, il faut que les décideurs US, le président en tête, dégainent comme un seul homme l’arme suprême de la loi.  

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