Le sionisme arrogant et triomphant n’arrête pas de faire tomber les masques un peu partout en Occident. En France qui a déjà montré combien elle était sous influence de la bande criminelle à Netanyahou – hormis les esprits libres et justes que sont Jean-Luc Mélenchon, Dominique De Villepin et Hubert Védrine- la présidente LR de la Région Ile-de-France n’y pas allée par quatre chemins. Ne tolérant pas la moindre critique à l’encontre du terrorisme israélien, elle a fait savoir dimanche 10 décembre avoir retiré le prix Simone Veil décerné en 2019 à Zineb El Rhazoui. Le crime de l’ex-journaliste de Charlie Hebdo ? Avoir osé dans une série de tweet, a l’image de celui-là, dénoncer les crimes génocidaires d’Israël à Gaza. «Humanité, ouvre les yeux! L’État d’Israël est à ce jour le plus grand assassin d’enfants du 21e siècle. A ce jour j’ai dit, car l’armée israélienne criminelle continue pour la 38e journée consécutive à utiliser des F-16 pour tuer les enfants palestiniens ».
C’en était trop pour Valérie Pécresse. Il fallait punir cette insolente franco-marocaine qui, n’ayant pas visiblement compris que le sionisme est une ligne rouge en France, a dénoncé haut et fort les crimes de guerre et contre l’humanité israéliens en cours à Gaza depuis plus de trois mois. Pour qu’elle mérite de garder son Prix sioniste, elle aurait dû se coucher devant les voleurs de la Palestine et tueurs de ses femmes et enfants en diabolisant copieusement le Hamas sur les plateaux de la télévision française sponsorisés par les genocidaires de Tel Aviv.
Comme Zineb El Rhazoui a refusé d’être complice de cette entreprise barbare soutenue à l’unisson par l’Occident politique et médiatique et osé témoigner de la compassion pour les victimes palestiniennes, elle s’est fait retirer fissa son Prix qui lui a été décerné pour son «courage » et son « combat contre l’islamisme », selon l’ex-candidate malheureuse à la présidentielle française. « Mais ses récentes déclarations , a-t-elle poursuivi dans son tweet, quant aux tragiques événements survenus en Israël et dans les territoires palestiniens depuis le 7 octobre-dont son retweet d’un parallèle entre Auschwitz et la riposte israélienne contre les terroristes du Hamas à Gaza- sont outrancières et choquantes, elles ont terriblement meurtri nos compatriotes qui ont vécu la barbarie de la Shoah ». Et les bombardements sauvages contre les civils de Gaza serait-elle une entreprise d’humanité ?! « Par conséquent, j’ai décidé, en accord avec les ayants droits de Simon Veil, de lui retirer, au nom de la région Ile de France, ce prix», conclut-t-elle.
En guise de réponse à la décision pour le moins troublante de l’ex-ministre du Grand Jacques Chirac, Zineb Rhazoui a commis une longue lettre où elle a écrit dans un moment de lucidité tardive que le prix qui lui a été décerné et retiré (un prxi symbolique et sans « remuneration financiere ») ne lui reconnait finalement que la liberté « de critiquer l’extrémisme musulman » et non « l’extrémisme juif ». Elle a fini par se rendre à l’évidence et comprendre à qui elle a véritablement affaire.
Coup dur pour Zineb El Rhazoui, cataloguée désormais antisémite et brûlé par ceux qui l’ont adoré hier non pas pour ses beaux yeux. Loin de là. Tant qu’elle tirait à boulets rouges sur les islamistes dans un amalgame entre islamisme et islam en jouant au passage le jeu de la France islamophobe, elle était considérée comme une diva qui s’est fait ouvrir les portes des médias hexagonaux les plus en vue.
Il a suffi qu’elle condamne les crimes abominables de l’occupation sioniste à Gaza pour qu’elle cesse subitement d’être dans les bonnes grâces de ses mentors parisiens. La franco-marocaine doit comprendre ce qu’elle était réellement pour ceux qui l’ont starisé. Ainsi fonctionne la machine politico-médiatique française. A la faveur du gencode sioniste en cours en Palestinine, cette vérité ne cesse d’éclater au grand jour jusqu’a crever les yeux. Une « Arabe de service », de surcroît télégénique et qui dans son apparence et son accent ne fait pas, cerise sur le gâteau ou le gâteux, trop Arabe. Maintenant, elle l’est devenue, beaucoup même!