Les islamistes aiment les abattoirs…

Abdessamad Haïker.

L’interdiction par des vigiles à une mission d’information parlementaire d’accéder vers la mi-septembre aux abattoirs de Casablanca était largement justifiée, explique un élu de la métropole. Constituée à l’initiative d’un groupe de députés de l’opposition conduits par le député PJD Abdessamad Haïker, la mission en question n’avait pas à s’indigner du refus qu’elle a essuyé pour n’avoir pas respecté la procédure en vigueur en la matière consistant entre autres à en informer au préalable, via le bureau du Parlement, le ministère de l’Intérieur qui avise à son tour les  autorités de la ville.

Haïker et ses amis ont passé outre ces règles et  se sont réveillés un beau matin et mis le cap sur les abattoirs municipaux avec en plus l’idée de mener des investigations visant à débusquer fraudes et scandales. Ce qui est contraire à l’esprit et aux objectifs des missions d’information parlementaire qu’ils confondent avec le rôle de la Cour des comptes ou de l’Inspection générale de l’administration territoriale (IGAT). Et puis, Abdessamad Haïker était le premier vice-président du conseil de la ville jusqu’aux dernières élections municipales de septembre 2021 qui ont tourné, tout comme les législatives, à la bérézina pour les islamistes. Pourquoi  n’a-t-il pas, alors qu’il avait la double casquette d’adjoint du maire et de parlementaire, pensé s’intéresser à ce qui passe au cœur des abattoirs pour en informer l’opinion publique ? Visiblement, Haïker et ses amis préféraient à ce moment-là  jouer les agneaux… Ce qui n’a pas réussi au PJD qui a subi lors des scrutins de 2021 un véritable massacre… Mais c’est trop tard pour nos islamistes aujourd’hui édentés de se faire les dents dans l’espoir de reprendre du poil de la bête…

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