En dehors des listes des ministrables fantaisistes qui circulent sur les réseaux sociaux, rien ne transpire sur les noms qui sont susceptibles de faire réellement leur entrée dans le prochain gouvernement dont la formation est prévue pour la première semaine d’octobre. A ce niveau-là, le secret est total, les chefs des trois partis de la majorité (RNI, PAM et Istiqlal) sont les seuls à mener les consultations. Sans adjoints ni témoins. Ce qui est conforme au mandat qui leur été donné par leurs bureaux politiques respectifs, à savoir de se charger des négociations en vue de la formation du nouvel exécutif.
Il semble que ce dernier, excepté certains ministres de souveraineté et ceux qui ont déjà fait leurs preuves dans l’équipe précédente, ne va compter que des nouveaux visages et des compétences à l’expertise reconnue. L’objectif étant d’éviter les erreurs de casting du passé. Or, le choix de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut pose un défi immense aux partis concernés qui sont, c’est connu, loin de déborder de compétences. Ces dernières sont réduites à chercher les bons profils en dehors du cadre partisan qui n’est pas assez attrayant pour les convaincre. Les faiseurs du pouvoir vont-ils encore une fois céder à la tentation de recruter une partie des ministrables hors des partis de la majorité, quitte à les repeindre politiquement ?
Contrairement à l’Istiqlal et au PAM qui veulent privilégier le recrutement dans le vivier des militants maison, le RNI de Aziz Akhannouch n’a pas de complexe à ce niveau-là, préférant donner, comme il l’a toujours fait jusqu’ici, la priorité à la compétence quitte à recourir, si elle fait défaut en interne, à la cooptation.