Les sionistes ne tuent pas seulement les journalistes qu’ils ciblent sciemment, ils ferment aussi les médias qui dénoncent leurs crimes abjects en les documentant.
Les locaux israéliens de la chaîne Al-Jazeera, qui commence à déranger les criminels de Tel Aviv, ont été fermés dimanche 5 mai sur ordre de Benyamin Netanyahou qui a fait état d’une décision prise à l’unanimité par le gouvernement. Ce dernier considère ce média dont les reporters couvrent les massacres et les pires traitements dont sont victimes les Palestiniens aussi bien à Gaza qu’en Cisjordanie comme un « organe de propagande » au service de Hamas. Les journalistes d’Al-Jazeera ont porté atteinte à la sécurité d’Israël et incité à la violence contre les soldats» israéliens, selon les auteurs de cette mesure arbitraire.
L’armée israélienne, qui a assassiné de nombreux jouranlsites de Al Jazzea lors de sa guerre genocidaire contre Gaza, a affirmé à plusieurs reprises que des journalistes d’Al-Jazeera étaient « des agents terroristes» affiliés au mouvement islamiste palestinien Hamas et à son allié du Jihad islamique à Gaza. Les sionistes veulent sans doute une télévision qui glorifie les atrocités de leur soldatesque criminelle ? Les dirigeants de la chaîne qatarie ont immédiatement condamné une décision qu’ils ont qualifiée de «criminelle» qui «violait le droit d’accès à l’information». De son côté, le directeur de l’information d’Al Jazeera English a déclaré à l’AFP que la chaîne de télévision qatarie allait explorer toutes les voies de recours possibles pour contester en justice la fermeture de son bureau en Israël et irait « jusqu’au bout ». La fermeture de la chaîne qatarie est intervenue quelques semaines après le vote par le Parlement sioniste d’une loi permettant d’interdire la diffusion en Palestine occupée de médias étrangers portant atteinte à la sécurité de l’État, un texte taillé sur mesure pas très cathodique.
- jeu, 21 novembre 2024