Au Moyen Âge, tout ce qui vient d’Orient est qualifié de « sarrasin »

Sarrasin désigne la graine de Fagopyrum esculentum. Ce terme vient de son origine orientale et de sa couleur que l’on comparait au Moyen Âge au teint des Sarrasins. Contrairement au Sarrasin humain, le sarrasin végétal est en voie de disparition en France, même s’il entre dans la composition des crêpes bretonnes. Les Fans de Zemmour ont commencé par donner des zemmouroïdes à la future présidente de la Raie publique française, l’empêchant d’évacuer ses crêpes sarrasines. Bravo à ce berbère judaïsé d’origine algérienne pour avoir réussi à adoucir l’image nasillonne de la tata acide de Marion Maréchal Nous Voilà. Le sarrasin ne supporte pas les gelées et nécessite de la chaleur pour une levée rapide et uniforme, au grand désespoir des Zemmouroïdes… Il est préférable de ne pas le semer après le 15 juin car les fortes chaleurs à la floraison peuvent entraîner des avortements floraux et diminuer le rendement, à la joie des Zemmouroïdes. Pour encourager la reproduction du sarrasin végétal, il faut des abeilles et il est prudent de placer quelques ruches dans le champ. Pour les Sarrasins humains, faire comme l’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing : autoriser le regroupement familial avec l’arrivée massive des cousines du bled.

Le sarrasin végétal n’a pas besoin de fumure. Un excès d’azote entraîne le développement des parties vertes au détriment des graines. L’ancien ministre de l’intérieur, le socialiste, Jean-Pierre Chevènement avait qualifié les rejetons des sarrasins de « sauvageons » et son successeur, le Magyar Sarra9 Zyte Sar9ozy (voleur d’huile en arabe, cafard en marocain) les a traités de racaille qu’il faut nettoyer au Karcher. Les principaux prédateurs des sarrasins des champs sont les pigeons. Quant aux Sarrasins des banlieues, ils sont parfois victimes des poulets. Le sarrasin domine facilement les herbes concurrentes passé le stade 2 feuilles vraies, de plus ses racines émettent des substances toxiques (l’allélopathie) qui empêchent les autres herbes de venir le concurrencer. Il est aussi associé à la culture des pommes de terre car il a un effet répulsif pour le taupin dont la larve s’attaque aux tubercules et au collet de la pomme de terre. Pas besoin de désherber les champs de sarrasin. En 1960, il couvrait 160 000 hectares chez Tatacide Narine Le Pen en Bretagne. Sa culture tend à disparaître tandis que les Sarrasins humains, eux, envahissent toute le France au point d’inquiéter les Zemmouroïdes qui ont tellement peur du Grand Remplacement qu’ils ont créé un parti politique, « la Reconquista », qui pèse 10% de l’électorat en âge de vomir son bulletin de vote. Le fort pouvoir couvrant du sarrasin végétal permet de diminuer la pression des adventices sur l’ensemble de la rotation. Sa capacité à économiser l’azote fait de lui une plante intéressante, notamment dans les couverts inter-cultures.

Au grand désespoir de la Bretonne Tatacide, les scientifiques ont pu trouver des traces de pollen de sarrasin en Bretagne qui remontent au 12ème siècle. Ses rendements sont irréguliers et assez faibles mais il n’est pas taxé. Il pousse sur des sols pauvres et permet une récolte en trois mois, ce qui lui vaut le surnom de « plante des cent-jours ». De même, les Sarrasins humains prolifèrent aussi dans les banlieues pauvres et permettent de confortables marges à leurs employeurs en occupant des emplois délaissés par les blés tendres. Il se raconte qu’Anne de Bretagne aurait développé la culture du sarrasin. Noël du Fail écrit vers 1550 que « sans ce grain qui nous est venu depuis soixante ans, les gens pauvres auraient beaucoup à souffrir ». Plus de 100 000 ha sont cultivés en Bretagne au début des années 1960, quelques centaines 20 ans plus tard, le sarrasin a presque disparu en subissant le contrecoup de la politique agricole commune à l’origine de l’industrialisation de l’agriculture qui bascule de la polyculture à l’agriculture de marché.

La production française de sarrasin ne suffit plus pour la confection des crêpes bretonnes qui fait donc largement appel à des produits d’importation. Le prix de la tonne avoisine les 500 euros. De même pour la main d’œuvre, y compris celles des médecins, la production locale ne suffit plus à couvrir les besoins du marché du travail. Les Zémourroïdes préfèrent les déserts médicaux aux toubibs du Désert. (A suivre)

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