En 1920, il n’y avait pas encore les sondages, mais, démentant tous les pronostics, un homme idéaliste, Paul Deschanel, est élu président de la France après avoir devancé le fameux tigre Georges Clemenceau à la surprise générale, ce très populaire tigre qui a gagné la première guerre mondiale contre l’Allemagne. Le Tigre obtient le droit à de fortes indemnités de réparation, ainsi que la réintégration de l’Alsace et de la Moselle. Ces négociations débouchent sur plusieurs traités, dont le traité de Versailles de 1919, desquels les conditions sont jugées lourdes par le peuple allemand, qui a du mal à accepter la décision des armes. L’idéaliste Paul Deschanel prend ses fonctions de président de la République française le 18 février 1920. Visionnaire car il ne voulait pas du traité de Versailles et prédisait déjà qu’il serait à l’origine de la seconde guerre mondiale. Idéaliste car déjà en 1920, il voulait, avec 60 ans d’avance, abolir la peine de mort, ce qui ne sera fait qu’avec l’arrivée de François Mitterrand aux affaires en 1981. Idéaliste car il voulait donner, avec 30 ans d’avance, le droit de vote aux femmes, qui ne leur sera octroyé qu’avec l’arrivée à la présidence de la république du Général Charles De Gaulle. Pendant la campagne électorale, le Tigre Georges Clémenceau se présenta comme le vainqueur de la guerre pour gagner les suffrages ! Paul Deschanel le battit à la surprise générale en se présentant comme voulant gagner la paix avec l’Allemagne. S’il avait réussi à être le vainqueur de la paix, le monde aurait pu éviter la montée du nazisme, ce qui lui aurait épargné la seconde guerre mondiale, le massacre des Juifs et son corollaire la création de l’Etat d’Israël, le leadership des Yankees et leur mainmise sur le pétrole des H Emirs du Golfe et toute la tragicomédie du Moyen-Orient ainsi que son dénouement final avec le feu d’artifesse des Do7och de Da3ich (ânons de l’Etat islamique en arabe)…
Mais comme disent les enfants, c’est avec des si que Léonard devint scie… Mais revenons à nos moutons du 3id avant qu’il ne soit trop tard car après, ils seront sacrifiés pour commémorer la tentative d’infanticide d’Isma3El (Dieu a entendu en hébreu, ישׁמעאל) par son père Abraham. Dès son arrivée aux affaires, Paul Deschanel va vite se rendre compte de ses très faibles pouvoirs à la présidence de la République et de son incapacité à avoir une plus grande marge de manœuvre du fait de la pratique en vigueur sous la Troisième République. Son inexpérience à une fonction du pouvoir exécutif et les lourdes règles de protocole renforcent ses angoisses. Le 23 mai 1920, Paul Deschanel monte dans le train présidentiel à destination de la commune de Montbrison (proche de Saint-Etienne département 42 de la Loire), où il doit inaugurer un monument rendant hommage à Émile Reymond, sénateur du département et aviateur, mort au combat en 1914. Peu avant minuit, il éprouve une sensation d’étouffement dans un convoi surchauffé, le chef de l’État ouvre la fenêtre à guillotine de son compartiment et chute de sa voiture. Il a beaucoup de chance car au même moment la vitesse du train est lente et il tombe sur un tas de sable. Il se retrouve alors à côté de la voie ferrée, en robe de chambre et pyjama. Après avoir marché un moment dans la nuit le long de la voie ferrée, Paul Deschanel rencontre un ouvrier cheminot qui surveille la zone de travaux, auprès duquel il se présente comme étant le Président de la République. L’image des personnalités politiques étant à l’époque encore peu diffusée auprès de la population, le cheminot se montre sceptique et lui aurait répondu : « et moi je suis la reine d’Angleterre ! ».