Entre Dominique Voynet et Lionel Jospin, c’est une histoire non pas platonique, mais atomique. La Voynet a donné l’avoinée au trotskiste Jospin ! Ce rouge qui s’est fait ripoliner en rose pour essayer de devenir président de la République s’est fait lamentablement sortir par Le Pen au premier tour des érections présidentielles de 2002… C’était bien La Peine de se présenter pour se vautrer ainsi, ça n’en valait pas Le Pen… Depuis, après avoir reçu l’avoinée de sa vie, l’ex-trotskiste s’est définitivement retiré de la vie politique. Ce garçon aura porté un coup fatal à la recherche française en sabordant le projet nucléaire Superphénix qui avait couté 10 milliards d’euros pour sa construction… Actuellement, ce site coûte « un pognon de dingue » pour sa déconstruction…
Le réacteur à neutrons rapides Superphénix était conçu pour développer une puissance comparable à celle d’une tranche d’une centrale nucléaire classique ou de deux centrales thermiques de forte puissance : 3 000 MW thermiques et 1 240 MW électriques, soit un rendement brut de 41,3 %. Le combustible préférentiel du réacteur est le plutonium 239, mais on pouvait également utiliser du MOX (plutonium sur support d’uranium appauvri) issu du retraitement du combustible usé. Le principe de fonctionnement de Superphénix est celui d’un réacteur à fission nucléaire utilisant des neutrons rapides (sans modérateur) et utilisant du sodium liquide comme caloporteur dans son circuit de refroidissement primaire. Chaque fission de noyau lourd dégage à peu près 200 MeV. Par conséquent, 1 g de combustible fournit environ 22,4 MWh d’énergie thermique. Pour un fonctionnement à pleine puissance (3 GW) 300 jours par an (soit un facteur de charge de 82 %), la consommation annuelle de Superphénix aurait donc été d’environ 960 kg de plutonium. Ce chiffre peut être mis en relation avec les 27 tonnes d’uranium enrichi d’un réacteur à eau pressurisée. Le combustible nucléaire mixte uranium-plutonium nécessaire à Superphénix est fabriqué dans l’Atelier de technologie du plutonium de Cadarache (70 km au Nord de Marseille). La fission du combustible, induite par un flux neutronique, dégage de l’énergie en même temps que des neutrons, dont une partie induira à nouveau des fissions, entretenant ainsi la réaction en chaîne. Par ailleurs, certains neutrons participent à la transmutation de l’uranium 238 en plutonium 239, lequel est aussi fissile. La chaleur produite dans le réacteur Superphénix était évacuée avec du sodium liquide (à 550 °C). En effet, il fallait à la fois que le matériau soit un caloporteur efficace (comme l’eau) et qu’il ne ralentisse pas les neutrons (contrairement à l’eau).

Ce premier circuit (primaire) de sodium échangeait la chaleur avec un circuit secondaire de sodium, puis avec un circuit tertiaire à eau, laquelle entraînait les turbines de l’alternateur après vaporisation. En 2005, l’Inde a entrepris la construction d’un réacteur à neutrons rapides du même type que Superphénix… avec l’aide de techniciens français, tandis que déjà 5 « RNR » fonctionnent ou sont sur le point de démarrer dans le monde (Russie, Chine, Inde). En France, Macron a arrêté le projet Astrid (Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration). Ce réacteur de « 4ème génération », était présenté par le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) comme « une rupture technologique avec tout ce qui s’est fait jusqu’alors ». Les enfants français nés aujourd’hui assisteront au-delà de 2050 au développement d’un Superphénix renaissant de ses cendres chez les Américains, les Russes, les Indiens ou… les Chinois. Ces enfants français seront, avec un peu de chance, les sous-traitants, alors qu’ils avaient 20 ans d’avance sur tout le monde, un quart de siècle plus tôt. Décidément, la France manque cruellement d’hommes politiques dignes de ce nom ayant une vision claire et à long terme de l’intérêt général car, malheureusement, les successeurs de Jospin (Deux Vils Pains, Sarra9 Zyte, Franck Nederland, Macroute…) ne sont animés que par leur soif du pouvoir et n’ont pas fait mieux, sinon des punchlines écrites par des scénaristes pour se démarquer les uns des autres dans la presse détenue par leurs seigneurs, les financeurs de leurs campagnes électorales et leurs donneurs d’ordre, les milliardaires que Macroute a dispensé de paiement de l’impôt sur la fortune dès son arrivée aux affaires pour les remercier : les Bolloré (Europe 1, CNews, C8, Canal+, JDD, Paris-Match, Hachette, Femme Actuelle, Géo, Gala, Capital…), Bouygues (LCI, TF1, TMC, TFX…), Drahi (BFM TV, Libération, RMC…), Arnault (Les Echos, le Parisien, Radio Classique, Challenges, l’Opinion), Niels (Le Monde, Courrier International, L’Obs, Nice-Matin…), Pinault (Le Point, Point de Vue…), Dassault (Le Figaro…) … Quant aux gueux qui payent l’essentiel des impôts, ils sont sommés de trimer jusqu’à 65 ans pour maintenir les équilibres budgétaires ! (À suivre)