Après l’enseigne US McDonalds, les supermarchés carrefour Label Vie, c’est au tour Dari Couspate, une PME marocaine spécialisé dans la production et la commercialisation du couscous et des pâtes sous la marque Dari, d’être la cible d’une campagne de boycott, initiée sous le hashtag « #BoycottDari » sur les réseaux sociaux, pour son supposé partenariat signé avec un groupe israélien. L’origine de la polémique réside dans la présence des produits Dari sur le site internet de l’entreprise israélienne Tomer, spécialisée dans l’import-export de produits alimentaires. Des captures d’écran et des tweets relayés accusent la marque de normaliser avec l’entité sioniste criminelle et de trahir la cause palestinienne. La tragédie humaine en cours à Gaza dont les habitants sont victimes depuis le 7 octobre de tueries abominables exacerbe les tensions et alimente les appels au boycott des marques accusées de commercer avec les assassins d’enfants, de femmes et de bébés. Faux, rétorque l’entreprise Dari dans un communiqué rendu public le 26 février 2024 où elle dément avec véhémence toute relation commerciale avec l’État hébreu, ou toute société israélienne, qu’elle soit publique ou privée. Et si dans le passé ses produits ont été importés «en faibles quantités» sur le marché israélien, c’était dans l’objectif de répondre à la demande des consommateurs attachés au Maroc et à ses traditions. Ces produits, indique le communiqué de cette entreprise familiale cotée à la bourse de Casablanca, ont été distribués par des revendeurs aussi bien en Israël qu’en territoire palestinien. Cet appel au boycott des produits de Dari, victime collatérale d’un contexte horrible, est une aubaine pour la concurrence qui se frotte déjà les mains en aiguisant ses appétits… Mais qu’ils se rassurent, personne ne pourra dégager Dari du coeur des Marocains. La famille Khalil, propriétaire de cette entreprise citoyenne, veille au grain, décidée à contrecarrer cette campagne qui dégage des relents malveillants… Nous y reviendrons…
