Le wali de la région de Casablanca-Settat Mohamed Mhidia a exhumé le fameux projet de métro en ordonnant à la mairie la réalisation d’une étude de faisabilité pour le lancement d’une ligne dans la capitale économique. Figé depuis plusieurs décennies l’état de chantier qui a englouti des milliards en études de faisabilité, ce moyen de transport est le seul à pouvoir résoudre les problèmes de mobilité des Casablancais. Le métro devient encore plus vital dans la perspective du mondial 2030 ( co-organisé par le Maroc avec l’Espagne et le Portugal) qui verra débarquer à Casablanca des millions de spectateurs étrangers pour suivre les matchs de cette fête planétaire. Dans cette nouvelle configuration en gestation, le Tram et le busway, qui ne sont pas adaptés à une métropole de la taille et des ambitions de Casablanca, serviront de transport en commun d’appoint. Dans ce cadre, les autorités de Casablanca doivent également résoudre une fois pour toutes le sempiternel conflit entre les chauffeurs de taxi et les VTC (voitures de transport avec chauffeur). Les agresseurs sont les premiers qui dénoncent une concurrence déloyale des seconds. Ce litige persiste surtout en l’absence d’une réglementation de ce nouveau secteur fonctionnant via des applications qui a largement sa place dans la cité. Il s’agit au moins de donner le choix au client en ne lui imposant pas un seul service qui plus est ne brille pas généralement ni par sa qualité ni son confort.
- jeu, 21 novembre 2024