Rien ne va plus au Raja dont le président, Adil Halla, a démissionné de son poste, alors qu’il devait rester en fonction jusqu’ à la prochaine assemblée générale extraordinaire annoncée pour le 5 février prochain. Mais l’accentuation de la crise traversée par le club conjuguée à la montée de la pression d’une base mécontente a précipité son départ. Cette démission, justifiée par un communiqué du Raja par des «raisons personnelles », est intervenue au lendemain de la défaite du Raja face au FUS (2-1) dimanche 26 janvier pour le compte de la mise à jour de la J18 du Botola D1. Adil Hala jette l’éponge en plein mercato hivernal, soit moins de 5 mois après son élection pour un mandat de quatre ans, après l’arrestation de Mohamed Boudrika en Allemagne, en juillet 2024, suite à un mandat d’arrêt international lancé à son encontre par les autorités judiciaires marocaines. En pleine tourmente, le club des Verts multiplie les déboires après un double exploit historique lors la saison précédente (Championnat et Coupe du trône). Éliminé de la Ligue des champions, lâché par certaines joueurs comme Zniti et Bouzok, le club-phare de Casablanca pointe à la huitième place au classement de la Botola et éprouve une grande peine à retrouver ses marques. Le démission de son président dans ce contexte de crise managériale et financière n’augure rien de bon pour l’avenir. Sauf si un homme providentiel surgit pour remettre de l’ordre dans la maison et trace un nouveau cap mobilisateur en mettant les moyens surtout financiers qu’il faut.
