Impossible n’est pas ivoirien…

Un geste de fraternité de grande valeur…

Ils l’ont fait. Le sacre de la CAN 2023 est maggnifiquement ivoirien avec le goût du miracle. Certes, la Côte d’Ivoire a joué à domicile mais  qui l’aurait cru compte tenu de son parcours un peu chaotique… Les joueurs du coach-adjoint ivoirien Emerse Faé, successeur du Français  Jean-Louis Gasset, viré après une phase de poules catastrophique , sont en effet passés à côté de l’élimination. Mais les Éléphants, qui doivent au Maroc  leur qualification au second tour et par ricochet leur couronnement historique, se sont ensuite  métamorphosés en prenant le dessus sur le  Sénégal, tenant du titre, au 8ème de finale avant d’enchainer les  succès  et battre le Nigeria en finale (2-1) dimanche 11 février au terme d’une belle remontada. Les Éléphants ont administré une leçon de bravoure et de détermination en montrant qu’il est possible de se relever et même  réussir après un accident de parcours et qu’il faut juste croire  dans son rêve et bien mouiller le maillot pour le réaliser. Sans hésiter au passage à changer d’entraîneur en pleine compétition pour faire confiance à  son adjoint. Plein de reconnaissance et de gratitude, le public ivoirien n’a  pas cessé depuis sa qualification exceptionnelle grâce au repêchage marocain de rendre un  immense hommage au Maroc et à ses Lions de l’Atlas. Le drapeau marocain était affiché sur les écrans du stade de cette finale passionnante alors que le joueur ivoirien Max-Alain Gradel a fait le tour du stade avec le drapeau rouge frappé d’une étoile verte sous les acclamations d’un public aux anges. La fraternité maroco-ivoirienne en sort renforcée et gagnante.

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