Inculture de rue

Les nouvelles plaques de rue, récemment refaites par la ville de Casablanca, ont de la gueule. Côté design, elles nous changent des anciennes qui ont vécu.  Un coup de jeune bienvenu. Mais il y a un hic aussi gros que les dos d’âne qui abîment les voitures des Casablancais. Les nouvelles plaques sont émaillées de fautes impardonnables sur les noms de certaines personnalités françaises illustres comme en témoignent ces deux exemples :

-Rue La Palace. La traduction en français comporte trois grosses coquilles ahurissantes. Ce n’est pas la Palace (sic), le mot correct est la place pour le nom traduit de l’arabe (ensuite, on dit le palace et non la palace ! Avouez que cela fait trop de méprises pour un petit mot !  Or, la plaque était censée faire référence à Pierre-Simon Laplace (1749- 1827), un mathématicien et astronome français doublé d’un homme politique et non à place et encore moins à La (sic) Palace.

-Rue Boudelaire : La deuxième plaque de rue comporte une coquille tout aussi fâcheuse sur le nom du grand poète français Charles Baudelaire (1821-1867). Au Maroc, il faut donc chercher Boudelaire qui doit être un lointain cousin originaire d’Ouled Saïd de l’auteur des Fleurs du mal…

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