Le Procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire, confiée à la Brigade Nationale de la Police Judiciaire (BNPJ), suite à l’enlèvement de ressortissants marocains par des bandes criminelles opérant au Myanmar, ex- Birmanie, à la frontière avec la Thaïlande. C’est ce que l’on apprend dans un communiqué diffusé mercredi 15 mai en fin d’après-midi qui révèle aussi que certaines victimes et familles de victimes ont été auditionnés dans ce cadre, notamment celles qui ont saisi la justice. Les résultats de l’enquête préliminaire ont révélé, selon le communiqué en question, qu’il s’agit de réseaux criminels spécialisés dans la traite d’êtres humains et très actifs dans les zones frontalières du Myanmar et qui attirent leurs victimes en leur faisant miroiter des contrats de travail alléchants dans le domaine du commerce électronique. Il s’est avéré par la suite qu’il s’agit d’un piège qui leur a été tendu pour les attirer et les exploiter en les obligeant à travailler dans des conditions pénibles.
Ces organisations criminelles opèrent toujours en ligne et via des rabatteurs au Maroc et à l’étranger, indique le parquet qui invite les Marocains à faire preuve de prudence et de vigilance. Selon les premières informations disponibles et les données relayées par certains réseaux sociaux, le Parquet général, en appelant à faire preuve de prudence et de vigilance face aux tentatives de recrutement, toujours en cours via Internet ainsi qu’à travers certains intermédiaires au Maroc et à l’étranger, affirme suivre les investigations menées par les services compétents de la Police judiciaire en vue de faire la lumière sur les tenants et aboutissants de ces faits, d’appréhender toutes les personnes soupçonnées d’être impliquées dans ces actes et d’envisager les suites judicaires qui s’imposent à lumière desdits faits.
- jeu, 21 novembre 2024