Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a présidé la délégation marocaine qui participe aux travaux de la 26e Conférence des Parties des Nations Unies sur le changement climatique (COP26), qu’abrite Glasgow, en Écosse, du 1er au 12 novembre. La délégation marocaine comprend Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, et Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable. Cette conférence constituera une occasion pour présenter les politiques et stratégies ambitieuses que le Maroc a engagées avec succès, sous la sage conduite de SM le Roi Mohammed VI, afin de consolider les bases du développement durable, encourager la transition énergétique et soutenir les technologies propres, et ce dans le cadre du renforcement de la contribution effective du Royaume aux efforts internationaux dans ce domaine, conformément à ses obligations internationales.
A cette occasion, Aziz Akhannouch a donné lecture de la lettre royale adressée aux participants de la conférence de Glasgow où le souverain a formulé son souhait de voir la COP 26 « promouvoir, au niveau mondial, une intelligence collective qui ouvre la voie à l’avènement d’une société humaine pérenne, solidaire et propice aux principes de justice et d’équité, aux valeurs du vivre-ensemble ». Dans ce cadre, le Roi Mohammed VI , connu pour la force de sa fibre écologique et son souci du développement durable qu’il a montrés lors de la COP 22 en 2016 à Marrakech, a rappelé aux dirigeants du monde les engagements du Maroc dans la lutte contre le réchauffement climatique « en rehaussant ambitieusement le seuil de sa contribution déterminée au niveau national, soit l’équivalent d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 45,5% d’ici 2030 ». Bien entendu, l’Afrique est la principale victime du réchauffement climatique provoqué par les diverses industries polluantes des pays développés qui font peser des menaces réelles notamment sur la santé des populations, l’économie et les écosystèmes du continent.
« Avec une égale détermination, le Maroc se joint aux pays africains frères dans une adhésion plus affirmée aux efforts de lutte contre les effets dévastateurs du changement climatique, tant par les initiatives qu’il a lancées en matière d’adaptation de l’agriculture, de sécurité, de stabilité et d’accès à l’énergie durable, que par le truchement des trois Commissions africaines du climat, issues du «Sommet africain de l’Action», tenu en novembre 2016, à Marrakech», a affirmé le souverain.
